pouvoir exécutif, régime parlementaire, chef d'Etat, chef du gouvernement, régiment parlementaire, article 49, Constitution, pouvoir législatif, révocabilité
Si le pouvoir exécutif n'est qu'un meuble d'ostentation, il est trop cher ; si ce pouvoir est nécessaire au maintien de l'ordre, craignons de l'énerver » -Mirabeau. Cette citation en deux parties montre deux facettes pouvant être arborées par le pouvoir exécutif.
La première montre un pouvoir que l'on compare à un meuble d'ostentation, celui-ci alors réduit à n'être qu'un pouvoir mis en avant de façon excessive et sans pour autant en valoir la peine ; on estime alors qu'il peut être inutile. La seconde quant à elle, montre un pouvoir compétent, capable de faire effet.
[...] Il est intéressant alors de voir comment s'organise le pouvoir exécutif dans un régime parlementaire. En effet, par le biais de la définition du régime parlementaire on constater une séparation relativement souple des pouvoirs qui oblige à une collaboration entre les différents organes du gouvernement. Et dans ce régime précis, on comprend nettement que les deux organes peuvent agir l'un sur l'autre et doivent pouvoir collaborer efficacement pour assurer une certaine stabilité. La citation laissait transparaître deux idées réellement opposées concernant le pouvoir de l'exécutif. [...]
[...] Puis, après avoir clairement compris ce qu'il représente, voir la responsabilité de l'exécutif dans un régiment parlementaire. Caractère(s) et pouvoir(s) de l'exécutif Rapidement introduit, le pouvoir exécutif s'affiche très clairement comme le pilier d'un gouvernement. Il exécute les lois, définit les règles et gère les affaires de l'État, ce pouvoir montre une importance de par ses diverses possibilités d'actions. Le simple fait de lui octroyer la direction de la force publique et militaire le rend d'autant plus puissant et à même de pouvoir mettre en exécution les directives qu'il décide. [...]
[...] Par exemple, le gouvernement ou le chef d'État peut intervenir dans les procédures législatives, on pense par là à l'ordre du jour ou encore la création d'une session extraordinaire lorsqu'il l'estime nécessaire. Dans l'autre sens, l'organe législatif peut poser des questions aux membres du gouvernement et des commissions parlementaires (qui servent à l'étude de projets de loi) peuvent être effectuées envers le pouvoir exécutif. D'autres commissions sont aussi à noter comme la commission d'enquête (lors d'un scandale) ou même la commission des finances (pour le contrôle budgétaire). [...]
[...] La seconde quant à elle, montre un pouvoir compétent, capable de faire effet. Cet effet s'effectue pour créer le maintien de l'ordre, qui est un bien général, commun et vraisemblablement nécessaire. Mirabeau ajoute alors finalement : craignons de l'énerver Le pouvoir exécutif paraissant donc puissance et apte à agir de façon à être respecté, qu'il ne vaudrait mieux pas l'énerver. Pour comprendre cette crainte provoquée par celui-ci, il est nécessaire de savoir ce qu'est le pouvoir exécutif. Celui-ci est l'un des trois pouvoirs étatiques (les deux autres étant le pouvoir législatif et judiciaire), son rôle est de gérer la politique courant de l'État et de contrôler l'application des lois faites par le législatif. [...]
[...] Dans l'autre sens, le gouvernement n'a pas nécessairement régulièrement intérêt à dissoudre son parlement sous peine d'avoir des retours néfastes de l'opinion publique qui pointerait une instabilité gouvernementale. À la suite, on pourrait craindre un mauvais fonctionnement entre l'exécutif et le législatif si les deux ne peuvent concordés correctement. Ces explications laissent alors transparaître clairement l'idée d'une collaboration et d'un soutien mutuel entre les deux pouvoirs (législatif et exécutif). Une stabilité assurée et une cohésion dans les actions des deux pouvoirs semblent de mise dans un régime parlementaire. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture