La France, pays d'Europe occidentale, et ses dix possessions d'outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, Guyane, Antilles françaises, Mayotte, la Réunion, les îles et archipels d'Océanie, les Terres australes et antarctiques françaises) est un espace géographique enclavé naturellement ou artificiellement, disséminé, comportant un centre unique d'impulsion politique auquel la population est uniformément soumise sur tout le territoire. Sur ce territoire résident des populations disparates animées d'un sentiment communément admis d'exister ensemble : Un État-Nation, appellation datant du XVIe siècle. Le pouvoir s'institutionnalise par centralisation de la souveraineté en une entité unique, par réunification de son exercice.
[...] Évolution de l'organisation de l'Autorité souveraine Au XVIe siècle, la Monarchie dépeint les caractères distinctifs d'une Autorité détenue par une seule personne qui exerce le pouvoir directement ou en le déléguant, selon certaines règles institutionnelles. Le roi gouverne seul, doit respecter les privilèges des corps et des ordres qui composent le pays, il doit prendre conseil : Une Monarchie centralisatrice absolue. Louis XIV en est le représentant archétypal. Il est soutenu par une classe moyenne grandissante, la Bourgeoisie instigatrice de l'épanouissement du Commerce. A la Révolution, l'Assemblée constituante (pouvoirs exécutif et législatif) gouverne la France. [...]
[...] Enfin, dans l'État moderne, l'Exécutif se départage entre Chef de l'État et le gouvernement. Dans la Démocratie libérale, le développement des conceptions interventionnistes dans l'Économie et le social revigore son rôle. Selon l'approche fonctionnelle, le gouvernement démocratique est instauré dès lors que le Peuple bénéficie de la Souveraineté nationale. La tradition centralisatrice entrave l'émergence d'un gouvernement local. Le statut gouvernemental d'action et de commandement (législatif et exécutif) s'adjoint à celui de la coercition : Le Droit. Les sources disparates du Droit se réunifient à la Révolution française. [...]
[...] La population dont les caractéristiques sont fluctuantes exerce une oppression sur l'institutionnalisation du pouvoir dans son agencement (évolution des mœurs, de l'éducation, donc culturelle). Le libéralisme idéologique se manifeste, invétéré et revendiqué. L'exercice du pouvoir évolue, tributaire du contexte environnemental, s'organise, réajuste ses paramètres pour s'intercaler dans cette mouvance du temps et de l'espace. L'État évolue alors fonctionnellement et de nouvelles missions s'intriquent dans l'interconnexion des relations à grande échelle, échelles nationale, européenne et mondiale : L'internationalisation des échanges d'un État unitaire démocratique libéral. BIBLIOGRAPHIE Le repositionnement de l'État in Droit constitutionnel Dominique ROUSSEAU et Alexandre VIALA, Montchrestien sp.28 s. [...]
[...] Au XVIIIe siècle, son essor contribue au redressement démographique. Au XXe siècle, la baisse de natalité se corrèle à l'accroissement du taux de chômage, le prolongement des études, le recul de l'âge de la maternité. De nos jours, la société s'enlise dans le vieillissement démographique lié à l'allongement de l'espérance de vie et l'augmentation du nombre de personnes âgées. Elle revêt des caractéristiques identiques diverses issues d'un brassage culturel des populations d'origines disparates (étrangers, DOM-TOM, Métropole) qui engendrent une évolution culturelle dans l'immanence d'un sentiment commun d'exister, de vouloir être et de persister : La langue évolue inexorablement : le franc-parler se diversifie ; les dialectes locaux sont successivement évincés par une langue française institutionnalisée vouée à la mondialisation. [...]
[...] L'Assemblée nationale, le Conseil de la République votent les lois et peuvent censurer le gouvernement. Le Président de la République, élu sept ans par les deux Assemblées désigne le Président du Conseil lequel exerce le pouvoir avec ses ministres. La Vème République enrôle un premier ministre et un Président de la République qui disposent du pouvoir exécutif, délègue le pouvoir législatif à l'Assemblée nationale et au Sénat. Quatre institutions contrôlent et conseillent l'Exécutif et le législatif : Le Conseil Constitutionnel, le Conseil d'État, la Cour des comptes et le Conseil économique et social. [...]
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