La France, pays d'Europe occidentale, [bordée au Nord-est par la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne ; à l'est, par l'Allemagne, la Suisse et l'Italie ; au Sud-est par la mer Méditerranée (Golfe du Lion) et la principauté de Monaco ; au Sud-ouest, par l'Espagne, la principauté d'Andorre et le Golfe de Gascogne ; à l'ouest, par l'Océan Atlantique et au Nord-ouest par la Manche] et dix possessions d'Outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, Guyane, Antilles françaises, Mayotte, la Réunion, les îles et archipels d'Océanie, les Terres Australes et Antarctiques françaises (TAAF)) est un espace géographique enclavé naturellement ou artificiellement, disséminé comportant un centre unique d'impulsion politique auquel la population est uniformément soumise sur tout le territoire (Notion d'Etat Unitaire). Sur ce territoire résident des populations disparates animées d'un sentiment communément admis d'exister ensemble : Un Etat-Nation, appellation datant du XVIème siècle. Le pouvoir s'institutionnalise par centralisation de la souveraineté en une entité unique, par réunification de son exercice.
Le but à suivre consiste à régir les relations interindividuelles d'une population assujettie à des préceptes comportementaux édictés et sanctionnés en cas de dérogation à l'Ordre majeur établi avec la naissance de l'Etat unitaire datant du XVIème siècle. S'ensuit un cheminement inextricable aux facteurs conjoncturels multiples (historique, sociologique, juridique) vers l'acquisition d'une forme structurale étatique contemporaine libérale. Le raisonnement se profile progressif par formalisation dans l'espace et le temps d'une relation de causalité patente entre évolution du contexte, des normes et de ses valeurs, en particulier la systématisation du pouvoir politique selon une logique descriptive et chronologique.
En quoi l'évolution des éléments caractéristiques de l'Etat français conditionne celle de son organisation dans la genèse d'une évolution fonctionnelle imputable à la forme revêtue par l'Etat modulable ?
Tout d'abord, la notion d'Etat se particularise, fluctuante ; la population légitime l'exercice de la puissance publique souveraine qui s'organise alors à dessein de s'ajuster le plus conformément à la mouvance du contexte environnemental. Enfin, l'agencement structural impute aux fonctions de l'Etat, donc à la forme revêtue par l'Etat Unitaire démocratique libéral ouvert à l'internationalisation des échanges (...)
[...] La diversification des richesses botaniques s'amenuise au terme d'un processus de défrichement. En France d'Outre-mer, les dômes volcaniques sont ravinés par les pluies tropicales, des volcans érodés. Cet espace géographique est enclavé soit naturellement (îles, Alpes françaises, frontières avec la Suisse et l'Italie ; les Pyrénées entre France et Espagne ; le fossé rhénan entre les Vosges et l'Allemagne, la Manche, l'Océan Atlantique, la mer Méditerranée), soit par souci d'expansionnisme. En effet, au XVIème siècle, le territoire s'étend des Pyrénées à la Manche et annexe les Trois-Evêchés de Metz, Toul, Verdun. [...]
[...] Le pouvoir se centralise dans les actions, le commandement, la gestion et la coercition. La France, Etat-nation, allègue la communautarisation des principes néologisme de présupposition d'une filiation sentimentale d'appartenir à un groupe aux valeurs communes, expressément délibérées quelles que soient les disparités ethniques. Un Etat sécularisé, qui revendique l'individuel, le libéralisme. Un Etat démocratique libéral dans la mesure où il enseigne le pouvoir politique aux représentants élus au suffrage populaire par les citoyens ou est exercé directement, notamment par référendum. [...]
[...] Enfin, dans l'Etat moderne, l'Exécutif se départage entre Chef de l'Etat et le gouvernement. Dans la Démocratie libérale, le développement des conceptions interventionnistes dans l'Economie et social revigorent son rôle. Selon l'approche fonctionnelle, le gouvernement démocratique est instauré dès lors que le Peuple bénéficie de la Souveraineté Nationale. La tradition centralisatrice entrave l'émergence d'un gouvernement local. Le statut gouvernemental d'action et de commandement (législatif et exécutif) s'adjoint à celui de la coercition : Le Droit. Les sources disparates du Droit se réunifient à la Révolution française. [...]
[...] En 1804, la rédaction du Code Civil réorganise les rapports juridiques, systématise des institutions et le fondement de la société démocratique. L'Etat s'enrôle dans la pérennisation du système d'institutionnalisation des Echanges : Le Service Public, c'est-à-dire l'ensemble des activités régaliennes, la Défense, la Police, la Justice, les Finances. La Police assure la Sécurité des Biens et des Services ; la Défense contrecarre toute manœuvre d'immixtion sur le territoire illicite. Le gouvernement, pendant la période de l'Après-guerre, planifie le redressement national d'un pays essentiellement agricole conférant à l'Etat un rôle décisif dans la modernisation de l'appareil productif : la nationalisation des groupes industriels. [...]
[...] Advient la Révolution qui laïcise la pensée et les institutions. Il en résulte l'essor de l'enseignement universel, gratuit, sécularisé (Loi Guizot en 1933 pour l'éducation au primaire obligatoire). Les mentalités muent continuellement et transparaissent dans le progrès radical au XVIème siècle d'une transition du mysticisme à la mécanisation, au sens commun du XVIIème siècle, influençant l'essor des sciences au XIXème siècle (Biologie, Histoire, Mathématiques, Physique). Le Libéralisme idéologique incite au remaniement de la conception de puissance publique souveraine : elle se bifurque en deux notions complémentaires. [...]
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