Constitution, système politique, régime politique, parlementarisme, Montesquieu, souveraineté, démocratie
Dès le XVIIIe siècle, Montesquieu observe une nuance entre la théorie et l'application du fonctionnement d'un État. En analysant toutes les constitutions du monde entier, il ne regarde pas où il y a de bonnes lois, car, selon lui, il y a de bonnes lois partout ; mais s'intéresse à comment elles sont exercées. Montesquiou remarque déjà les divergences entre la théorie et la pratique.
En effet, aujourd'hui encore, on observe des différences entre le régime politique, fonctionnement d'un État et de ses institutions tel que c'est prévu par la Constitution, et le système politique, son fonctionnement réel, la mise en oeuvre du régime. Les divergences entre le régime et le système politique résultent de plusieurs motifs, de multiples facteurs.
[...] Des pouvoirs extra étatiques jouent également un rôle dans notre système politique, à l'instar de la religion, des médias, des firmes transnationales? Ces pouvoirs peuvent s'imposer aux États et le contrôler, ou à l'inverse, ils peuvent être absorbés par l'État, ce qui réduit les Droits de l'Homme du système politique. La participation des citoyens et de leurs libertés, lorsqu'ils manifestent pour exprimer leur mécontentement par exemple, est également un moyen d'interférer dans le système politique, en faisant pression sur le gouvernement, comme en mai 68. Ainsi, de multiples éléments participent à la transformation d'un régime politique en système politique. [...]
[...] Ainsi, en quoi l'étude du régime politique est-elle insuffisante pour comprendre le système politique d'un État ? Nous observerons la théorisation du régime politique par la Constitution des États avant de remarquer l'influence déterminante du système de variables déterminantes qui établit le système politique d'un État (II). Le régime politique théorisé par la constitution des États La Constitution est la norme suprême ; elle détermine le régime politique d'un État, en organisant ses institutions En fonction des pouvoirs attribués aux différents organes et de leurs articulations, une classification des régimes peut être proposée A°) Une organisation constitutionnelle des institutions : La Constitution regroupe les normes fondamentales de l'État, tant par son caractère matériel, avec les normes habilitatives qui règlementent la production de normes inférieures et ses normes primaires qui garantissent les Droits fondamentaux de l'Homme ; mais aussi par son caractère formel, elle est au sommet de la hiérarchie des normes, c'est-à-dire que toutes les normes hiérarchiquement inférieures doivent lui être conformes. [...]
[...] Actuellement, on remarque un déclin de la démocratie dans différents pays, à l'instar de la Pologne, du Brésil, de la Russie, de l'Italie? les droits de l'Homme s'affaiblissent et le pouvoir devient de moins en moins démocratique. Pourtant, il n'y a pas de changement de régime mais c'est par l'accumulation et l'influence de plusieurs éléments que le système politique est de moins en moins démocratique. Il semble donc important d'analyser l'influence de facteurs hors de la Constitution pour comprendre le fonctionnement d'un État, son système politique. [...]
[...] L'étude du régime politique est-elle suffisante pour comprendre le fonctionnement d'un État ? Dès le XVIIIème siècle, Montesquieu observe une nuance entre la théorie et l'application du fonctionnement d'un État. En analysant toutes les constitutions du monde entier, il ne regarde pas où il y a de bonnes lois, car selon lui, il y a de bonnes lois partout ; mais s'intéresse à comment elles sont exercées. Montesquieu remarque déjà les divergences entre la théorie et la pratique. En effet, aujourd'hui encore, on observe des différences entre le régime politique, fonctionnement d'un État et de ses institutions tel que c'est prévu par la Constitution, et le système politique, son fonctionnement réel, la mise en ?uvre du régime. [...]
[...] Le peuple peut, en démocratie, voter pour un organe dans un régime mono-électif ou pour deux organes dans un régime bi-électif. Cette classification des régimes a une influence sur leurs fonctionnements, sur leurs pouvoirs. En effet, pour garantir la démocratie le mieux possible, il y a la recherche de l'équilibre entre légitimité responsabilité et pouvoirs. Dans un système parlementaire mono-électif moniste, il est évident que le chef de l'État a des pouvoirs faibles, car il n'est pas légitimé et contrôlé directement par le peuple, mais par ses représentants. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture