Le droit de l'état ici est vu comme le droit posé dans une société, légal et en vigueur. Il s'agit du droit positif, les positivistes pensent que l'état est supérieur au droit, qu'il le créait.
L'état de droit, quant à lui est considéré comme un état où dans les rapports avec les citoyens, l'administration est soumise à des règles de droit.
On peut donc penser à une limitation de la puissance de l'état par le droit, on se place donc dans une situation ou l'état et le droit sont deux notions distinctes (...)
[...] L'identité entre le droit et l'état n'existe plus, il s'agit d'une supériorité du droit naturel sur l'état. Il y aurait donc une limite supra- légale à l'état. C'est dans cette optique là que la Rule of Law née en Angleterre, en opposition à un absolutisme étatique. Cette théorie souligne que l'état doit suivre des règles de justice, inspirée par la loi divine, afin de respecter les droits fondamentaux de l'homme. De la même manière, en Allemagne, la Restraat, mouvement de pensée du XIXème siècle fait naître la notion d'état de droit, état qui serait limité par les normes juridiques qu'il créait lui-même. [...]
[...] Dissertation : le droit de l'état est il nécessairement l'état du droit ? A première vue, il semble qu'il faille s'interroger sur la force du droit par rapport à l'état. Le droit de l'état ici est vu comme le droit posé dans une société, légal et en vigueur. Il s'agit du droit positif, les positivistes pensent que l'état est supérieur au droit, qu'il le créait. L'état de droit, quant à lui est considéré comme un état où dans les rapports avec les citoyens, l'administration est soumise à des règles de droit. [...]
[...] il faut comprendre comment le concept de droit et de système juridique limite l'état. La question se pose donc du lien entre la légitimité et la légalité de la puissance de l'état. Le droit a une fonction légitimatrice qui limite l'état. Dans un premier temps, il sera intéressant d'analyser l'identité entre le droit et l'état selon Kelsen permettant la distinction entre l'état et un droit extérieur qui le limite. Puis, il y découle une réflexion sur l'état de droit qui agit grâce au droit qu'il créait et qui l'autolimite. [...]
[...] Pour Kelsen, la question du droit et de l'état ne se pose pas car il s'agit de la même chose, l'état et le fondateur du droit qui lui-même est donc fondé par l'état. Le droit naturel quant à lui est totalement indépendant de toute juridiction et puissance étatique. La notion d'état de droit pour Kelsen n'existe pas car un état est pour lui forcément de droit puisqu'il pose légalement des lois ; le droit positif. Les normes juridiques sont forcément défini par l'état, il y a donc une identité entre c'est deux concepts. [...]
[...] Kelsen, tête de proue du positivisme juridique considère donc que la formule état de droit est un pléonasme. L'anglais Thomas Hobbes conçoit l'état comme un état appelé le souverain Léviathan qui prendrait en compte toute la condition de l'homme car, créé par et pour l'homme, son pouvoir est illimité. C'est lui qui créait les règles de morale et il est érigé en institution, il élimine donc les notions de droit naturel et de droit divin pour un pouvoir absolu de l'état Léviathan, créa à l'image de l'homme. [...]
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