Equilibre des pouvoirs, régime parlementaire, John Locke, séparation des pouvoirs, Assemblée nationale, motion de censure, arbitrage, Premier ministre, régime britannique, bipolarisation, dérive parlementaire
Développé par d'illustres auteurs tels que John Locke, le principe de séparation des pouvoirs est devenu une réalité dans la quasi-totalité des états se définissant comme démocratiques. Cette séparation n'est néanmoins pas envisagée de la même façon suivant les états. La France pratiquera une séparation souple des pouvoirs avec des moyens d'action réciproques, tandis que les États-Unis d'Amérique pratiqueront une séparation rigide, où chaque pouvoir est indépendant l'un de l'autre. Le type de séparation des pouvoirs est bien entendu fortement influencé par le type de régime organisant la puissance étatique.
[...] La donnée la plus marquante de ce système reste la stabilité gouvernementale que cela opère. Six Premiers ministres se sont succédé depuis 1990. À titre de comparaison, la France où l'exécutif dispose de pouvoir bien plus étendu a vu 5 présidents de la République pour 12 Premiers ministres. La forte bipolarisation semble ainsi maintenir la stabilité gouvernementale, cela se traduit par des sanctions aux députés faisant preuve d'excès de zèle ou ne respectant pas les consignes de vote. Si peu à peu les moyens de pression de l'exécutif britannique semblent s'atténuer, des moyens plus officieux semblent se préciser contrebalançant cette présumée primauté du pouvoir législatif, approchant le régime parlementaire de l'équilibre. [...]
[...] Le bipartisme, différence fondamentale avec la France serait-elle à l'origine du maintien de cette stabilité et d'une forme d'équilibre des pouvoirs ? La pratique du pouvoir semble donner raison à cet argument. Le Premier ministre anglais étant généralement le chef du parti majoritaire à la Chambre des communes, celui-ci peut ainsi discipliner ses troupes. Cela permet d'organiser les rangs, d'amoindrir les ambitions et assurer une certaine pérennité à l'exécutif. Un parlement constitué d'indépendant rendrait le régime parlementaire impraticable et soumettrait totalement le pouvoir exécutif. [...]
[...] Cette situation ne s'étant produite qu'une seule fois en 1962, cet argument n'est en revanche pas absolue, au risque de se lancer dans une fiction politique. En revanche, dans ces cas précis le conflit exécutif/législatif semblerait dans une sorte d'impasse telle que ce dernier ne pourrait être réglé que devant un arbitre. Celui-ci prendra alors une forme démocratique. B. Un système démocratique, le peuple comme arbitre des jeux de pouvoir Ainsi le peuple est amené à trancher ces jeux de pouvoir, celui qui l'emporte sera alors assuré d'une légitimité que lui aura conféré les urnes. [...]
[...] Le régime parlementaire, le risque d'une confusion des pouvoirs Malgré les moyens dont disposent les différents pouvoirs, il n'en reste pas moins que subsiste un risque de confusion des pouvoirs, cela se traduira généralement dans un régime parlementaire pas une omnipotence parlementariste Une fois ce constat établi il restera à déterminer le rôle des partis politique, très peu apprécier par le général de Gaulle, mais qui semble dans le système anglais tout du moins, assurer une forme de protection face à ces éventuelles dérives A. Un équilibre des pouvoirs de façade, une omnipotence parlementariste Au regard du régime britannique, le pouvoir législatif semble obtenir une prédominance. [...]
[...] Mais alors un équilibre des pouvoirs est-il envisageable dans un régime parlementaire ? Afin de répondre à cette question, l'analyse du régime parlementaire par excellence, celui du royaume uni semble indispensable. Si en théorie cet équilibre semble acquis il n'en reste pas moins que cela ne se traduit pas immanquablement dans les faits I. Le régime parlementaire, une organisation équilibrée de la séparation des pouvoirs Afin d'appréhender cette question, il convient de se demander de quelles manières se traduit cet équilibre d'un point de vue théorique. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture