élection présidentielle, paysage politique, politique française, Raymond Forni, chef de l'État, pouvoir exécutif, présidentialisation du régime
L'élection présidentielle, selon les dires de M. Raymond Forni, Président de l'Assemblée Nationale le 8 octobre 2000, occupe une place centrale dans le paysage politique français. Cette affirmation, bien que discutable, met en lumière un enjeu fondamental de notre système politique.
[...] Les révisions constitutionnelles successives, dont celle de 2008 conférant plus de pouvoir au Parlement, ont toutefois introduit des nuances dans cette conception gaullienne du président. Un présidentialisme largement discutable Une situation nouvelle : la cohabitation L'émergence de la cohabitation, témoignant d'une rupture avec la conception gaullienne du président, a introduit un rééquilibrage des pouvoirs au sein de l'exécutif. Les différentes cohabitations observées de 1986 à 2002 ont tempéré la prédominance présidentielle, avec une limitation des pouvoirs du Président principalement à la politique étrangère. [...]
[...] La primauté du chef de l'État au sein de l'exécutif français constitue un point central de l'organisation politique de la Cinquième République. Cette évolution est issue d'un contexte historique et institutionnel riche, marqué par une série de réformes et d'événements politiques majeurs, ayant conduit à un renforcement significatif des prérogatives présidentielles, tout en ouvrant la voie à une certaine dualité des pouvoirs. La primauté du chef de l'État au sein de l'exécutif La Constitution de la Vème République : un renforcement des prérogatives du Président L'avènement de la Constitution de 1958 a instauré une rupture majeure avec les régimes précédents, en conférant au président de la République un ensemble de pouvoirs considérables. [...]
[...] L'élection présidentielle occupe-t-elle une place prédominante dans le paysage politique français ? L'élection présidentielle, selon les dires de M. Raymond Forni, Président de l'Assemblée Nationale le 8 octobre 2000, occupe une place centrale dans le paysage politique français. Cette affirmation, bien que discutable, met en lumière un enjeu fondamental de notre système politique. À cet égard, l'analogie architecturale suggérée, rappelant que dans la construction d'un régime parlementaire en évolution, le président de la République incarne la clé de voûte, trouve son origine dans les propos de Michel Debré, Garde des Sceaux, au sein du troisième gouvernement de Charles de Gaulle, lors de la présentation du projet de Constitution devant le Conseil d'état le 27 août 1958. [...]
[...] La promulgation de la Constitution de la Ve République le 4 octobre 1958 a instauré le présidentialisme en France, conférant au chef de l'État un rôle central dans le paysage politique. Le présidentialisme se caractérise par une concentration importante des pouvoirs, en droit ou de facto, entre les mains du président de la République, au détriment d'autres organes du pouvoir. Cette évolution était une réponse à l'effondrement de la IVe République, causé par l'incapacité de la classe politique à faire face aux crises de l'époque. [...]
[...] Les articles et 21 de la Constitution définissent clairement le rôle prépondérant du Premier Ministre dans la détermination et la conduite de la politique nationale. En somme, bien que le Président de la République jouisse d'une primauté indéniable au sein de l'exécutif français, cette suprématie n'est pas absolue et se trouve régulièrement tempérée par des circonstances politiques et institutionnelles, notamment lors de périodes de cohabitation, témoignant ainsi d'une dynamique d'équilibre des pouvo3irs au sein du régime politique de la Cinquième République. [...]
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