La Vème République, née en 1958, est un régime parlementaire dans lequel le gouvernement est responsable devant le parlement. Mais elle se caractérise aussi par un président fort à la tête de l'Etat. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958, en partie rédigée par Charles De Gaulle, accorde au président de la République un pouvoir exécutif important. Mais la légitimité du président de la République n'est pas totale puisque ce dernier n'est pas élu directement par les citoyens français mais par l'intermédiaire d'un "collège électoral" comprenant 80 000 grands électeurs. Il faudra attendre quatre ans pour que les choses changent. En effet, le général de Gaulle, profitant de l'émotion suscitée par l'attentat du petit Clamart, organise un référendum le 28 Octobre 1962 (...)
[...] En effet, celui- ci acquiert toute son autorité par le simple fait de son élection par la majorité des Français. Au regard de cet élément et grâce à sa légitimité absolue, le président peut alors demander au Premier Ministre de présenter sa démission ou celui de son gouvernement. Mais cela, uniquement en dehors d'une période de cohabitation bien sûr Juridiquement, il ne peut le faire. Mais en réalité et uniquement en période de fait majoritaire, le gouvernement se plie à son autorité. [...]
[...] De plus, l'élection du président au suffrage universel direct met en place un lien très fort entre le président et les français. Ce sont les français eux-mêmes qui se sont mobilisés et déplacés pour aller voter, et ainsi élire à la majorité, le président de la République. Le futur président devra donc en tenir compte. Le suffrage universel direct a pour dernière conséquence de garantir parfaitement les libertés de tous puisque chaque citoyen français est libre de désigner le candidat qu'il préfère parmi l'ensemble des candidats aptes à se présenter à l'élection présidentielle. [...]
[...] Lucille de Seguins (Groupe A08) Sujet: Quelles sont les conséquences de l'élection du président de la République au suffrage universel direct ? La Vème République, née en 1958, est un régime parlementaire dans lequel le gouvernement est responsable devant le parlement. Mais elle se caractérise aussi par un président fort à la tête de l'Etat. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958, en partie rédigée par Charles De Gaulle, accorde au président de la République un pouvoir exécutif important. [...]
[...] Ainsi, la seconde conséquence de l'élection du président de la République au suffrage universel direct est le développement d'un intérêt fort pour l'élection présidentielle chez les français. Cette élection permet d'impliquer directement le peuple dans la vie politique. Elle permet aussi aux français de prendre leurs responsabilités face à leur choix. En effet, selon l'article 3 de la Constitution, le peuple exerce sa souveraineté nationale par ses représentants. Ainsi voter pour le représentant de l'Etat est incontestablement un droit démocratique, mais ne peut être dénué de raisonnement, puisque le président oriente, donne le sens de la politique que le gouvernement devra exécuter. [...]
[...] Quelles sont les nouveaux enjeux de cette élection pour les partis politiques? De nouveaux acteurs, de nouveaux rôles, un nouveau public à convaincre. Avant la réforme de 1962, il était prévu par la constitution que l'élection du président de la République se faisait par l'intermédiaire d'un collège électoral certes élargit par le général de Gaulle (puisque le nombre est passé à grands électeurs), mais néanmoins toujours de manière indirecte. Après cette date, comme nous l'avons vu précédemment, ce sont les français eux-mêmes qui sont appelés à voter pour désigner leur futur président. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture