Les effets des modes de scrutin sur le fonctionnement des institutions nationales en France

Extraits

[...] Ainsi, en plus de ce que lui donne la constitution comme pouvoir, le président va en avoir davantage. En effet, ce dernier est élu sur un programme qu'il devra donc mettre en œuvre. Pour cela, étant donné qu'il est légitime, et que le Premier ministre ne l'est pas autant, ce sera au président de mettre en œuvre le programme, alors que selon la constitution, cela relève du rôle du ministre. Encore une fois, ceci illustre parfaitement la légitimité grandissante du président élu, au vu de la mise en place de ce nouveau système d'élection direct. [...]

[...] A contrario, lorsque des partis minoritaires, autres que les deux principaux partis, peuvent siéger au Parlement sans pour autant pouvoir être à l'origine des lois ou occuper des mandats locaux, il s'agit d'un bipartisme souple. De ce fait, le scrutin majoritaire favorise les grands partis arrivés en tête au premier tour, ce qui permet d'assurer une majorité pour gouverner, mais réduit la représentation des petits partis et des partis intermédiaires. Par exemple, au niveau de l'Assemblée nationale, ce système fonctionne correctement étant donné qu'il est plus facile de se mettre d'accord. [...]

[...] Les effets des modes de scrutin sur le fonctionnement des institutions nationales en France Depuis 1871, la France a connu une dizaine de changements importants de mode de scrutin législatif, alors que le Royaume-Uni utilise le même depuis le XVIIIe siècle. Le scrutin est la manière de réaliser un vote et on en distingue plusieurs. Il est possible de distinguer plusieurs types de scrutins. D'une part, le scrutin majoritaire. D'une part, on peut parler de scrutin majoritaire, qui est le mode d'élection le plus ancien et celui qui est actuellement pratiqué en France pour les élections législatives, l'élection présidentielle et les élections départementales. [...]

[...] Dès lors, un second mode de scrutin a été mis en place. B. Le suffrage direct, comme système d'élection de plus grande légitimité En 1958, lorsque de Gaulle arrive au pouvoir, le mode de scrutin en place est le suffrage universel indirect. Quelques années plus tard, soit en 1962, ce dernier revient sur le statut du président, en proposant une réforme pour que ce dernier soit élu au suffrage universel direct et donc, afin que son pouvoir s'accroisse au vu de la légitimité grandissante relevant de ce nouveau mode de scrutin. [...]

[...] Conclusion Il s'agissait donc de voir dans quelle mesure les modes de scrutin participent à l'organisation de l'activité politique. Ainsi, pour conclure, on peut dire que la configuration des systèmes de vote influe beaucoup sur le fonctionnement des institutions nationales, et la représentativité des partis. Ainsi, en fonction de leur fractionnement, il est possible de distinguer deux modes de scrutins : le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Dès lors, si le mode de scrutin majoritaire semble être un garant de la stabilité politique, le système proportionnel lui est souvent préféré au nom d'une meilleure équité. [...]