Modes de scrutin, scrutins majoritaires, scrutins proportionnels, représentation politique, représentation proportionnelle, circonscriptions, partis politiques, instabilité politique, Front national, scrutin mixte
Depuis les premières civilisations, sont apparus et se sont succédé de nombreux régimes politiques qui se caractérisent par une souveraineté appartenant soit à un seul individu, un groupe d'individus minoritaires ou alors à l'ensemble des individus. Selon le juriste français Michel Troper, la souveraineté revêt quatre significations : elle est un élément de définition de l'Etat, elle définit le caractère suprême d'un organe qui ne peut faire l'objet de contrôle, la souveraineté est assimilée aux attributs de la souveraineté comme la justice ou faire la loi et enfin, la souveraineté désigne un souverain qui est chargé d'exercer le pouvoir.
[...] Alors qu'on assiste à la préférence d'une majorité dans les États utilisant le mode de scrutin majoritaire, les partis bénéficient d'une meilleure représentation dans la représentation proportionnelle. La représentation proportionnelle : une représentation plus proche de la réalité politique Dans la représentation proportionnelle, le scrutin est toujours de liste et n'a qu'un seul tour. Chaque parti a une représentation liée au pourcentage des suffrages en leur faveur. On utilise alors la méthode du quotient électoral, exprimé sous 3 formes. Tout d'abord, le quotient fixe où on détermine un certain nombre de voix pour un siège. [...]
[...] Tandis que les modes de scrutins majoritaires et proportionnels ont des effets qui divergent il existe une volonté d'appliquer certains éléments des deux modes afin d'en tirer des avantages (II). Des modes de scrutin présentant des effets divergents Alors que le scrutin majoritaire est axé sur l'efficacité du gouvernement la représentation politique veut quant à elle privilégier une représentation proche de la réalité politique Le scrutin majoritaire : une efficacité gouvernementale reposant sur la majorité Dans le scrutin majoritaire, le candidat ayant le plus de suffrages gagne l'élection. On peut distinguer plusieurs formes de scrutins majoritaires. [...]
[...] Le scrutin majoritaire ne représente pas la réalité politique puisqu'elle met en avant les plus grands partis, ce qui engendre une sous- représentation des partis minoritaires. Par exemple dans les scrutins majoritaires à un tour, certains électeurs préfèrent voter pour un parti ayant le plus de chances de gagner les élections bien qu'ils partagent les idées d'un parti minoritaire, qui a peu de chances de remporter les élections. De plus, ce mode de scrutin oblige les partis à s'allier pour avoir plus de chances de remporter les élections. [...]
[...] Par conséquent, le scrutin mixte cherche à concilier la stabilité et la représentation de la réalité politique. Par exemple en France, le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel sont utilisés dans les élections sénatoriales. Les sénateurs sont élus pour un mandat de 6 ans renouvelable par un collège regroupant les sénateurs, les députés, les conseillers régionaux et départementaux et enfin les délégués des conseils municipaux. Lorsqu'un département élit un ou deux sénateurs, on utilise le scrutin majoritaire à deux tours. [...]
[...] Lorsqu'un département élit trois sénateurs, on utilise le scrutin proportionnel à une liste à un seul tour. Concernant les élections municipales à plus de 1000 habitants, le scrutin est mixte. Il s'agit d'un scrutin de liste à deux tours. Si une des listes obtient la majorité absolue lors du premier tour ou la majorité simple au deuxième tour, elle reçoit la moitié du nombre de sièges à pourvoir. Les autres listes ayant au moins des suffrages se voient attribuer le reste des sièges par scrutin proportionnel. [...]
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