La vie politique en Russie depuis 1991

Extraits

[...] par exemple, la campagne pour élection présidentielle de juin 1996 marquée par forte mobilisation des médias au service de la réélection de boris Eltsine. Première guerre de Tchétchénie (déc 1994- août 1996): suscite en Russie nombre de remise en cause quant à liberté d'expression et d'information. 2001: chaîne de télé privée NTV contrainte de passer sous le contrôle de Gazprom qui est une société étatique. protestations publiques quasi inexistantes ce qui montre l'efficacité du contrôle des médias par pouvoir présidentiel et indifférence de la population devant la confiscation des libertés publiques. [...]

[...] ; Mobilisation politique: érosion constante (élections locales annulées par manque de participants:inférieur à c'est en fait à cause de clivages profond entre le monde politique (russie officielle) et la société préoccupée par sa survie puisqu'elle est convaincue que politique est une affaire sociale qu'il faut laisser à des professionnels même s'ils sont soupçonnés de corruption. J. Sapir dans le Chaos russe dessine une carte des disparités électorales des résultats. Il distingue: russie réfractaire (contre président), russie légitimiste (c'est davantage un appui traditionnel à autorité légitime de Moscou plus qu‘un engagement en faveur des réformes) russie spectatrice (abstention majoritaire:). Mais cette dépolitisation de la vie politique s'explique surtout par une domination du centrisme au sein du parlement: C. [...]

[...] Malgré un paysage politique diversifié; En 1991, la Russie est passée d'un régime totalitaire, dominé par un parti unique, au multipartisme. Le PCUS a cédé la place à la libre expression et à l'émergence de partis qui dans leur diversité même, expriment l'intérêt croissant de la société russe pour l'engagement politique. Le paysage est divisé entre l'extrême gauche ( Guennadi Ziouganov) forme le parti communiste de la fédération de russie, l'extrême droite( LDPR (libéral démocratrique de Vladimir Jirinovski) qui a des convictions ultra-nationalistes, les démocrates (Grogovi Iavlinski)rassemblés sous le nom de Iabloko et un parti pro gouvernemental: russie démocratique Toutefois l'instabilité politique est grande. [...]

[...] Au vu de la situation politique, on peut alors se demander si Oscar Wilde avait raison. Problématique: Pourquoi parle-t-on alors aujourd'hui d'une démocratisation ambiguë de la vie politique russe? La transition, engagée par Boris Eltsine en 1991, aurait-elle débouché sur une voie autoritaire vers la démocratie I. De la monarchie élective de Eltsine à autocratie démocratiquement limitée de Poutine: un Président tenté par une conception autoritaire du pouvoir; - La présidence de Boris Eltsine est d'abord caractérisée par une quête incertaine de la démocratie puis par un autoritarisme croissant dans le sens où l'apprentissage de la vie politique et l'attachement aux valeurs démocratiques restent superficiels. [...]

[...] empêche tout jeu politique concurrentiel et pacifique. Les débuts du régime sont caractérisés par un fort antagonisme opposant le réformisme du gourvernement et le conservatisme du parlement , rejoint par les représentants de certaines régions de la fédération en quête de plus d'autonomie, ainsi que les oligarques de l'ère soviétique. La persistance de majorités communistes et nationalistes engendre des attitudes d'opposition radicales avec président, restaurant les relations très conflictuelles et révélant fragilité de la démocratisation. Depuis l'élection de Vladimir Poutine, en 2000, la tendance est à l'unification politique. [...]