"Seul le pouvoir, arrête le pouvoir",
Cette expression de Montesquieu traduit une théorie d'abord exposée par Locke (fin XVIIème) puis par Montesquieu lui-même (au XVIIIème). Il déclare que dans chaque Etat trois sortes de pouvoirs différents coexistent, ce sont le pouvoir exécutif qui fait appliquer les lois, le pouvoir législatif qui fait les lois et pour finir le pouvoir judiciaire qui règle les litiges. Ces trois pouvoirs doivent être confiés à des organes distincts et indépendants, pour éviter toutes connexions ou cumul des pouvoirs entre les mains d'un seul homme ou d'un seul organe.
Dans une vision plus récente, on va définir à partir de cette théorie et des systèmes politiques de l'époque une classification des régimes afin de donner vie à cette séparation des pouvoirs. Il sera ainsi fixé une séparation souple des pouvoirs, correspondant au régime parlementaire, c'est-à-dire où il va exister une collaboration fonctionnelle entre ces trois pouvoirs ainsi qu'une révocabilité mutuelle. Le deuxième modèle fixé sera celui du régime présidentiel, où la séparation entre les pouvoirs sera stricte, c'est-à-dire qu'il n'y aura aucune dépendance ni collaboration entre ces organes bien distincts (...)
[...] Cela signifie donc que la France, pays où il existe une séparation souple des pouvoirs, va avec ce conseil constitutionnel permettre le respect de la séparation des pouvoirs et permettant et préserver les fonctions entre les mains des organes définis pour cela. L'empiètement est donc normalement évité et la séparation des pouvoirs garde donc enfin de compte une importance idéologique capitale malgré une pratique, nous l'avons vu dans la première partie, parfois différente et se détachant de ce principe de séparation des pouvoirs. [...]
[...] Cette séparation des pouvoirs va aussi être à l'heure actuelle contredite par les actions, le fonctionnement des Etats démocratiques occidentaux et par leurs vies politiques. Une séparation des pouvoirs contredites par les faits Nous finirons cette première partie en disant que le libéralisme prôné par Montesquieu peut-être garanti sans cette séparation des pouvoirs et qu'elle est maintenant désuète face à la vie politique actuelle Un libéralisme garanti sans séparation des pouvoirs Nous pouvons définir le libéralisme comme le fait que la souveraineté nationale est acquise grâce à la séparation des pouvoirs, permettant ainsi d'empêcher un titulaire unique d'accaparer l'ensemble des pouvoirs. [...]
[...] Nous voyons donc ici que cette théorie semble inadaptée, vieillissante par rapport aux évolutions des démocraties occidentales. Mais nous allons voir que cette théorie reste le symbole des ces Etats et qu'encore aujourd'hui la volonté de tendre à sa réalisation est encore présente. II/ Un occident en évolution, restant attaché au dogme de la séparation des pouvoirs Dans cette seconde partie nous verrons que le principe de la séparation des pouvoirs est encore présent comme un idéal et pour finir que ce principe de cette séparation des pouvoirs est encore existant Le principe de la séparation des pouvoirs encore vivant et idéalisé Nous verrons tout d'abord que les démocraties occidentales, avec l'exemple des Etats-Unis ont pour but de préserver cette séparation des pouvoirs Une vision défendue aux Etats-Unis Pour montrer que la préservation de la théorie de la séparation des pouvoirs est encore présente aux Etats-Unis, nous allons prendre l'exemple de deux dates importantes concernant la pratique du régime de séparation stricte des pouvoirs pratiquée outre-Atlantique. [...]
[...] L'Etat a refusé de laisser comparaître la femme du président, cela étant impossible en vertu du principe de séparation des pouvoirs. C'est à dire que Cécilia Sarkozy représente le président lui-même et qu'il ne peut pas, en vertu de la séparation des pouvoirs, comparaître devant une commission d'enquête parlementaire ou bien devant un simple tribunal et ceci s'appliquant à sa propre femme. Ce refus et l'explication du refus en prônant la séparation des pouvoirs montre que cette théorie reste encore un grand principe gérant la vie politique et étatique Française ainsi que celle des démocraties occidentales. [...]
[...] En effet l'exécutif empiétait ici largement en dehors de son rôle premier définit dans la Constitution qui est la simple sauvegarde de l'application correcte des lois. Avec cette loi, il n'y avait plus d'interdépendance et de spécialisation fonctionnelle entre les différents pouvoirs, et le fait que la loi de 1998 fasse retourner le pays au principe général et ancien nous montre l'attachement au principe de séparation des pouvoirs ainsi que le volonté de faire vivre une séparation permettant un fonctionnement correct du régime Américain. [...]
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