Le régime politique américain peut servir d'exemple à plusieurs égards. En effet, il s'agit du régime qui possède la plus ancienne constitution écrite (1787). La constitution américaine établit un régime de séparation rigide des pouvoirs.
Celle-ci permettait évitait l'existence d'un pouvoir fédéral trop puissant en divisant celui-ci en trois pouvoirs qui se contrôlent mutuellement. Elle présentait également l'avantage de contrebalancer par un exécutif puissant le pouvoir des chambres (...)
[...] Dans la perspective des élections, il peut faire bénéficier un membre du Congrès de la couverture médiatique présidentielle ou accorder le patronage présidentiel à un candidat à la réélection. Les moyens constitutionnels sont donc complétés par une série de possibilités qui permettent au président de s'assurer la compréhension des membres du Congrès. Ces moyens ne sont pas toujours suffisants comme en atteste l'échec du président Clinton sur son programme de réforme du système de santé. Le président dispose de moyens qui sont données par la constitution pour agir sur le Congrès mais il a une réelle influence sur celui-ci. [...]
[...] Le Congrès peut utiliser cette procédure à l'encontre du président, du vice-président et de tous les fonctionnaires civils en cas de trahison, corruption, crime contre la chose publique ou délit grave. La mise en accusation est votée par la Chambre des représentants à la majorité simple. Le Sénat, réuni sous la présidence du président de la Cour suprême, se prononce alors à la majorité des deux tiers. Cette procédure a été utilisée à trois reprises contre un président des Etats-Unis. Il a manqué une voix au Sénat pour qu'Andrew Johnson soit empêché en 1868 à l'occasion d'un conflit avec le Congrès à propos du pouvoir présidentiel de révocation des fonctionnaires. [...]
[...] Il faut alors se demander quel est la place du président dans ce régime américain. On peut alors envisager la désignation du président ainsi que les pouvoirs qu'il exerce puis dans un second temps les rapports qu'il entretient avec le Congrès. La désignation du président et ses pouvoirs La présidence américaine s'identifie avec un président élu au suffrage universel. Il s'organise des élections en deux temps. Une fois élu, ce président dispose de certains pouvoirs. Les élections proprement dites Le président est élu directement par l'ensemble de la population, selon un mécanisme complexe et original, qui se compose en deux phases qui s'étendent de février à novembre. [...]
[...] Le président à une irresponsabilité politique qui est totale sur le plan politique mais il encourt en vertu de la Constitution, (article section une responsabilité pénale pour trahison, corruption ou crimes et délits majeurs, ceci sous la forme anglo-saxonne de la procédure d'impeachment. L'élection du président se fait en deux temps. Une fois élu, le président prend ses fonctions et assume les pouvoirs qui lui sont donnés. Il est le chef de l'administration, il nomme les fonctionnaires, veille à l'exécution des lois et il est responsable des affaires extérieures et de la défense. [...]
[...] La procédure déclenchée contre le président Nixon à la suite du scandale des écoutes téléphoniques dans l'affaire du Watergate n'est pas allée jusqu'à son terme car le président a préférer démissionner en 1974. La procédure ne vise pas à établir la responsabilité politique du président, mais à sanctionner des infractions jugées graves, ceci, alors même que les votes ont pour l'essentiel opposé l'ensemble des républicains à l'ensemble des démocrates. Globalement, le système politique américain, souvent qualifié de système de poids et de contrepoids (cheks and balances), équilibre le pouvoir présidentiel et le pouvoir du Congrès tout en imposant une collaboration fondée sur la recherche incessante de compromis. [...]
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