L'auteur du Discours de Bayeux est le Général Charles de Gaulle (1890-1970), homme d'Etat et général français. Membre du cabinet de Pétain en 1925, il choisit à la signature de l'armistice en juin 1940 de poursuivre la lutte contre les membres de l'Axe au coté de la Grande Bretagne.
Arrivé à Bayeux après le débarquement allié en Normandie, puis à Paris libéré en août 1944, il s'impose comme chef politique et restaure l'autorité du pouvoir central. Choisi par la première Assemblée Nationale constituante comme président du gouvernement provisoire de la République en novembre 1945, il démissionne après le rejet de son projet de Constitution en janvier 1946 (...)
[...] Commentaire du discours de Bayeux L'auteur du Discours de Bayeux est le Général Charles de Gaulle (1890- 1970), homme d'Etat et général français. Membre du cabinet de Pétain en 1925, il choisit à la signature de l'armistice en juin 1940 de poursuivre la lutte contre les membres de l'Axe au coté de la Grande Bretagne. Arrivé à Bayeux après le débarquement allié en Normandie, puis à Paris libéré en août 1944, il s'impose comme chef politique et restaure l'autorité du pouvoir central. [...]
[...] Après avoir de cette façon abandonnée l'idée d'un régime dictatorial, le Général se tourne alors en faveur d'un régime démocratique. L'Etat doit être conçu au service de la Nation, dont il exprime l'unité et la pérennité. Par ailleurs si les opinions diverses doivent pouvoir s'exprimer, l'indépendance du pays exige que les pouvoirs publics soient séparés et équilibrés, mais qu'au dessus des contingences politiques soit établi un arbitrage national qui fasse valoir la continuité au milieu des combinaisons Sauf période particulière il faut ainsi éviter la concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme. [...]
[...] Notre vieille propension gauloise En évoquant de cette façon un passé commun avec le peuple français il s'identifie à celui- ci et montre bien que le Discours de Bayeux est avant tout un acte de candidature. Le rejet du Général De Gaulle pour le régime et les institutions précédents s'exprime dès la première phrase du discours. Il ne veut plus de l'instabilité ministérielle chronique qui a conduit à la chute de la IIIe République et refuse donc la possibilité d'avoir un régime d'assemblées. [...]
[...] Le parlementarisme absolu est ainsi, selon le Général De Gaulle un régime à écarter. Par ailleurs on retrouve l'idée essentielle du Général selon laquelle il est nécessaire de se préoccuper de l'intérêt supérieur de la Nation, à travers sa volonté de vouloir restaurer la puissance de la France sur la scène internationale. Cette idée de la France qu'il souhaite rétablir et promouvoir impose de voir en De Gaulle un nationaliste républicain pour qui le bien de la patrie est un bien suprême de la France. [...]
[...] C'est pour cette raison que de nombreux points mineurs ont finalement été abandonnés et que l'on peut affirmer que bien qu'il constitue la trame de cette Constitution, l'évolution du régime et l'influence des constituants ont beaucoup contribué à édulcorer son inspiration originale. Par ailleurs le Discours de Bayeux n'est pas le seul modèle de la Constitution de 1958, d'autres modèles que l'on pourrait qualifier de cachés, sont présents (modèle anglais ou encore l'influence d'André Tardieu). Il faut ainsi distinguer les intentions initiales et l'évolution future des institutions. [...]
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