Droit constitutionnel, séparation des pouvoirs, Montesquieu, liberté politique, droits des personnes, protection des lois, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, gouvernement libre, Thomas Hobbes, Grande-Bretagne, France, Aristote
Si nous devons paraphraser l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, il est dit qu'il y a absence de la constitution dans une société si la garantie des droits n'est pas assurée et si la séparation déterminée des pouvoirs n'est pas assurée non plus. La séparation des pouvoirs est donc considérée comme une condition primaire, sinon absolue, avant de parler d'un gouvernement libre.
[...] D'où, en Grande-Bretagne la monarchie était faible et la France a connu le développement du pouvoir royal. C'est d'ailleurs en grande Bretagne qu'est né le bicaméralisme dans le sens où il y existait deux chambres dont la première comptait les laïcs et les ecclésiastiques. La seconde à son tour était composée des comtés. Au vu de ce fait, il s'avère nécessaire de s'interroger davantage sur cette notion de séparation des pouvoirs. Pour une meilleure appréhension de la notion, nous proposons la problématique suivante : en quoi consiste la séparation des pouvoirs ? [...]
[...] De tout ce qui précède, nous pouvons dire que la théorie de séparation des pouvoirs a évolué au fil des années. Son but est bien précis, car elle vise à empêcher le despotisme. En effet, la séparation s'avère être un levier efficace pour lutter contre les tyrannies, les partis uniques, etc. Toutefois, il y a eu plusieurs versions et approches sur la séparation des pouvoirs. L'approche de Montesquieu semble être la plus adaptée et utilisée dans la société moderne. Il est aussi possible qu'une toute nouvelle approche apparaisse et qu'elle soit mieux adaptée à la société future. [...]
[...] Le premier (régime présidentiel) repose sur une séparation stricte des pouvoirs. Les USA sont un bon exemple du régime présidentiel, car le pouvoir exécutif est détenu par le président, mais il devant le parlement il n'est pas responsable. Donc, le président ne peut pas dissoudre le parlement. Le pouvoir judiciaire peut tout simplement juger un conflit entre les deux autres organes (régime présidentiel et parlementaire). Le parlement à son tour peut dissoudre le pouvoir exécutif qui est politiquement son responsable. [...]
[...] Il faudra donc une certaine séparation des pouvoirs. Un seul organe aura du mal à maîtriser deux fonctions comme il se doit selon Montesquieu. Cet organe doit encourager les décisions positives et empêcher les agissements négatifs dans le but de promouvoir la liberté. Cela permet d'avoir une force et son contraire en vue d'assurer l'équilibre et d'éviter l'omnipotence. Cet auteur a été très lu, mais aussi beaucoup incompris. Il faut combiner les pouvoirs, car ils sont supposés évoluer ensemble pour garantie la liberté politique. [...]
[...] Dans ce cas, les sujets du roi ne lui obéiront plus et donc il perdra son pouvoir. D'ailleurs, cette pensée est même citée en 1776 lors de la déclaration d'indépendance des USA où il est dit « c'est pour garantir ces droits inaliénables que les gouvernements sont établis parmi les hommes. » Locke est aussi considéré comme l'un des théoriciens modernes de la séparation des pouvoirs. Il a scindé le pouvoir de l'État en 3 groupes dont les pouvoirs législatifs, exécutifs et fédératifs (sur lequel reposent les relations internationales). [...]
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