Droit constitutionnel, séparation des pouvoirs, John Lock, Constitution, démocratie libérale, De l'esprit des lois, Montesquieu, organe exécutif, organe législatif, organe juridictionnel
John Lock a été le premier à formuler la notion de séparation des pouvoirs en 1960 sans son ouvrage « Essai sur un gouvernement civil ». En effet, pour lui il est nécessaire de limiter le pouvoir royal pour éviter tout excès. Il distingue ainsi trois pouvoirs : celui législatif (détenu par le Parlement), celui exécutif (détenu par le Roi) et celui confédératif (détenu par le roi).
Ainsi, la séparation des pouvoirs peut se définir comme un principe qui tend à prévenir les abus du pouvoir en confiant l'exercice de celui-ci non à un organe unique, mais à plusieurs organes chargés chacun d'une fonction différente, et en mesure de se faire mutuellement contrepoids.
[...] En effet, celle-ci est l'expression de la volonté générale. La loi devait ainsi protéger les libertés individuelles. Pour assurer cela, il fallait avoir un gouvernement modéré. Pour Montesquieu cela n'était pas suffisant, car homme qui a du pouvoir est porté à en abuser » (document il préconisait alors que qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » D'où l'importance d'une séparation stricte des pouvoirs dans laquelle les organes ont des rôles bien précis. [...]
[...] En l'espèce nous nous intéresserons plus particulièrement au cas de la France depuis 1791, date de la mise en place de la première Constitution. En effet, selon les pays, la séparation de pouvoirs différents. Nous avons en effet essentiellement deux grands types de régimes : celui présidentiel où l'on a une séparation stricte des pouvoirs, c'est le cas de la France pendant la période du directoire (an III) et, on a aussi le régime parlementaire qui présente quant à lui une séparation souple des pouvoirs. C'est le cas de la Grande-Bretagne. [...]
[...] L'organe juridictionnel : juger et contrôler. - Pour Montesquieu, le juge n'était que la bouche du droit. - Mais le juge a toujours eu un travail d'interprétation de la loi. Ex : Loi Badintère de 1985. - La conception de Montesquieu se maintient quand même : dans la Constitution de 1958, on parle d'autorité judiciaire et non de pouvoir judiciaire : on a des juges judiciaires, des juges administratifs et une juridiction constitutionnelle. Montesquieu avait donc donné un rôle précis à chacun des organes, mais, ce rôle est-il bien respecté ? [...]
[...] Nous pouvons dès lors nous demander quel est le but premier de la théorie de la séparation des pouvoirs. Comment s'organise cette séparation ? Et enfin, nous nous demanderons si cette théorie s'applique concrètement ou non en France. Pour ce faire, nous verrons dans une première partie que la théorie de la séparation des pouvoirs répond à un souci d'équilibre puis nous nous attacherons à voir dans une seconde partie qu'avec les évolutions modernes, on remarque que cette séparation est davantage théorique que réelle (II). [...]
[...] - concurrencé par l'UE puisque des lois sont d'origines européennes. - le mouvement de décentralisation prive le parlement du vote de certaines lois dans certains domaines. Des théories aujourd'hui inadaptées Aujourd'hui, la véritable séparation se trouve entre un parti politique majoritaire qui dispose d'un pouvoir législatif et exécutif et un ensemble d'acteurs qui vont faire contrepoids à cette majorité : les minorités parlementaires, l'autorité judiciaire, la presse, l'opinion publique (la 2e chambre), les collectivités territoriales (ou États fédérés). Le Conseil constitutionnel dans diverses décisions a parlé de la séparation du pouvoir exécutif et judiciaire : il s'assure que le pouvoir exécutif ne puisse pas agir sur celui de la judiciaire et donc qu'il ne porte pas atteinte aux juges. [...]
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