La 5è République naît avec l'adoption de la Constitution du 4 Octobre 1958, dans un contexte politique difficile, tant interne qu'externe. En effet, à cette époque, nous sommes en pleine crise algérienne, avec des officiers généraux qui refusent la revendication d'indépendance et d'autonomie de l'Algérie. Au contraire, les dirigeants français semblent accepter cette décolonisation. Il faut savoir qu'à cette époque, nous sommes entrés dans un système de décolonisation. Le gouvernement se montre alors incapable de résoudre la question Algérienne, et c'est pourquoi ils font appel au général De Gaulle, le 15 Mai 1958, soit 2 jours après le putsch des généraux. L'objectif de ce putsch fut d'éviter que le Front de Libération National (= FLN) prenne le pouvoir et décolonise. Le général De Gaulle devient alors président du Conseil (...)
[...] Ainsi, le Président de la République se voit limiter dans son domaine normalement réservé. Cependant, il conserve un rôle important et peut la plupart du temps s'opposer au gouvernement, car il dispose d'un droit de veto en Conseil des ministres pour refuser de signer certains actes par exemple, ou encore concernant l'ordre du jour. Alors qu'une des critiques principale de la Constitution de 1958 fût qu'elle était un texte conjoncturelle, elle s'est montrer extrêmement adaptable, tant en période de cohabitation et hors cohabitation. [...]
[...] Tout d'abord, le Président de la République est dotés de compétences propres. Il s'agit d'acte pris par le président sans contre-seing ministériel, ainsi, le gouvernement n'engage pas sa responsabilité face au Parlement pour ses actes. Parmi ces compétences il existe des attributions personnelles d'exercice autonome (APEA) et des attributions personnelles d'exercice conditionné. Par exemple, contrairement au régime parlementaire classique, où le premier ministre dispose du droit de dissolution, selon l'article 12 de la Constitution, c'est ici le Président de la République qui en dispose et il s'agit de compétences propres. [...]
[...] Le général De Gaulle devient alors président du Conseil. Le 3 Juin 1958, les pleins pouvoirs sont accordés par les parlementaires, au général De Gaulle, afin que celui-ci règle définitivement la question Algérienne et rédige une nouvelle Constitution. Dès lors conditions lui sont alors posées. Il faut conserver le régime parlementaire, soit la responsabilité du gouvernement devant le Parlement, le suffrage universel, la séparation des pouvoirs, l'indépendance de l'autorité judiciaire. Et une obligation concernant l'entreprise de nouveaux rapports avec les colonies. [...]
[...] Le premier ministre, une personnalité politique en voie de disparition? Pour de nombreux observateurs, le discours de Bayeux du 16 Juin 1946 semble être le “brouillon” de la Constitution de 1958. La 5è République naît avec l'adoption de la Constitution du 4 Octobre 1958, dans un contexte politique difficile, tant interne qu'externe. En effet, à cette époque, nous sommes en pleine crise Algérienne, avec des officiers généraux qui refusent la revendication d'indépendance et d'autonomie de l'Algérie. Au contraire, les dirigeants français semblent accepter cette décolonisation. [...]
[...] Ainsi, le premier ministre joue un rôle non négligeable, en retrouvant son rôle de véritable premier ministre au détriment du Président qui semble de son côté être moins influent. Un effacement du chef de l'Etat: Le Président de la République connaît un certain effacement au profit du chef du gouvernement, en période de cohabitation. En effet, la nomination du premier ministre devient conditionné par le fait qu'il est obligé de nommer comme premier ministre le chef de la majorité parlementaire ou du parti dominant. [...]
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