Au point de vue sociologique, l'Etat est une espèce particulière de société politique résultant de la fixation sur un territoire déterminé d'une collectivité humaine relativement homogène régie par un pouvoir institutionnalisé comportant le monopole de la contrainte organisée. Au point de vu juridique, l'Etat est une personne morale titulaire de la souveraineté (...)
[...] Salomé Rozencwajg Groupe 3 Dissertation Droit constitutionnel Sujet : l'Etat, entre liberté et contrainte. L'actualité nous retranscrit en état de crise. Ainsi donc, jour après jour, les journaux télévisés, tout ainsi bien que la presse écrite nous font part des fluctuations des marchés boursiers. On peut donc voir dans l'actualité, une certaine forme de corrélation entre crise économique et la notion d'Etat. Cette notion est utilisée par Nicolas Sarkozy, Président de la République française et de la communauté européenne pour une durée de six mois, comme un prétexte pour créer une unité entre les différents Etats. [...]
[...] La crise des parlements s'est développée un peu partout dans le monde, particulièrement sous la Vème République française. Souvent symbole de l'accession ou du retour à la démocratie, le régime parlementaire conduit aussi donc à l'instabilité (faute de majorité dégagée par un mode de scrutin adéquate). Née au XIVème siècle, la notion d'Etat disparaîtra peut-être un jour : les marxistes prédisant que l'avènement d'une société sans classe devait nécessairement amener le dépérissement puis la disparition du cadre étatique ; les pacifistes aspirant à devenir citoyens du monde lorsque des organisations internationales limiteront les souverainetés étatiques, faisant prévaloir les droits de l'homme sur la raison d'Etat ; ou enfin les libéraux souhaitant les remplacer par le lex mercatoria (système juridique utilisé par les marchands pour régir leurs transactions) dans le cadre de la mondialisation économique et culturelle qui menace le IIIème millénaire. [...]
[...] La définition d'Etat repose sur une définition liminaire, quasi étymologique, assez idéaliste mais débouche sur un certain nombre de conséquences qui, pouvant s'avérer dangereuses, justifient une critique du fond. Aphorisme défiant l'analyse ou conception cérébrale poussée à son paroxysme, la notion d'Etat tend aussi bien vers des contraintes que des libertés (II). Il est donc intéressant de se poser la question ; à savoir quel est le cadre dans lequel, libertés et contraintes, subsistent- elles au sein de l'Etat ? I L'Etat ou l'offre de prérogatives essentielles : légitimité, institutionnalisation et souveraineté. [...]
[...] Comme l'écrivait G. Scelle, le droit des peuples comporte aussi le droit pour une collectivité étatique de maintenir se cohésion vitale et sa solidarité particulière Certaines résolutions de 1970 rappellent que le droit des peuples ne peut être interprété comme autorisant ou encourageant une action quelle qu'elle soit qui démembrerait ou menacerait, totalement ou partiellement, l'intégrité territoriale ou l'unité politique de tout Etat souverain et indépendant B La souveraineté comme critère de liberté. Droit exclusif d'exercer l'autorité politique sur une zone géographique ou un groupe de peuples ; la souveraineté s'affirme comme étant une des prérogatives essentielles de l'Etat. [...]
[...] La liberté est le fait de ne pas avoir de contraintes. Toutefois dans l'exercice de sa liberté, l'Etat peut aller au-delà des limites de sa liberté et, ainsi donc, se créer des contraintes. II La contrainte ou un certain droit à la violence Quand la liberté passe outre ses limites, elle se transforme en contrainte. Il est donc intéressant dans cette perspective de s'attarder sur deux points, l'utilisation violente du pouvoir par l'Etat ainsi que les problèmes causés par l'établissement d'un cadre institutionnel. [...]
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