"Aujourd'hui, devant les épreuves qui montent de nouveau vers lui, qu'il sache que je me tiens prêt à assumer les pouvoirs de la République", déclara le général De Gaulle (1890-1970), dans un communiqué, le 15 mai 1958, avant d'être élu le premier Président de la Vème République. Cet homme d'Etat français, grand personnage historique pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment avec la Libération de la France, promet ici aux Français de rétablir une République stable et prospère.
Il souhaite donc sortir le peuple français de l'instabilité gouvernementale supportée sous la IVème République et se voit considérer comme l'un des Pères fondateurs de la Vème République (...)
[...] Selon le Général De Gaulle, le pouvoir exécutif, dans son ensemble doit procéder du Chef de l'Etat. Cela est très nouveau pour l'époque : le Président doit être élu par un Collège plus large que le seul Parlement. (Effectivement, sous la III° et République, le Président était élu par les deux Chambres). Puis, Ce Chef de l'Etat devra nommer : le Chef du Gouvernement, que l'on appellera le Ier Ministre ; mais aussi les Ministres : à lui la mission de nommer les ministre (ligne 65). [...]
[...] En outre, il cherche, également à mobilier le Peuple français, en exigeant une République stable (II). II) Exigence d'une République stable : En 1946, selon De gaulle, il faut remédier aux instabilités gouvernementales connues précédemment et garantir aux Français, une stabilité et une prospérité des institutions politiques, qu'ils méritent. En ce sens, il fait alors le choix du bicaméralisme et celui d'être, enfin, à l'écoute des Français Le choix du bicaméralisme : Le général De Gaulle a des idées très arrêtées, concernant le Parlement. [...]
[...] Il veut que la France évolue et devienne une République stable : malgré d'immenses difficultés, une rénovation profonde, qui conduise chaque homme et chaque femme de chez nous à plus d'aisance, de sécurité, de joie, et qui nous fasse plus nombreux, plus puissants, plus fraternels (lignes 83-85). Il souhaite donc profondément et sincèrement aider les français dans leur évolution, et pour cela, il considère que le bon fonctionnement de l'Etat, ne peut fonctionner s'il n'y a pas connaissance de l'avis du peuple. [...]
[...] Mais, il semble nécessaire à De Gaulle de créer une seconde Chambre. Le Sénat : S'agissant du Sénat, le Général De Gaulle souhaite ouvrir la représentation de cette 2ème Chambre, appelée Chambre-Haute à des représentants des organisations économiques, professionnelles et familiales : une deuxième assemblée élue et composée d'une autre manière la fonction d'examiner publiquement ce que la première a pris en considération, de formuler les amendements, de proposer des projets (lignes 12-14). Selon, le Général, cette seconde Chambre est notamment là pour représenter les intérêts locaux et socio-économiques : la vie locale, elle aussi, a ses tendances et ses droits (lignes 16-17). [...]
[...] Enfin, il a la charge de présider les conseils du gouvernement (ligne 69). Il évoque ainsi un certain nombre de missions, mais, il va tout particulièrement insisté sur une nouvelle mission, tout particulière en soi, car elle sera l'ébauche de l'article 16 de la Constitution de 1958. Une ébauche de l'article 16 : Lorsqu'il prononce son discours, à Bayeux, le général De Gaulle garde en mémoire les événements de juin 1940, qui conduisirent à décadence et à la corruption de l'Etat. [...]
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