Le terme département fut employé pour la première fois par d'Argenson en 1764 pour désigner une subdivision de la généralité d'Ancien Régime. Un homme à cheval devait être capable de traverser le département en une journée. En dehors des périodes de forte dilatation ou récession –l'Empire, l'époque coloniale, les guerres- la carte départementale a peu bougé. Cette stabilité géographique contribue à la solidité des départements, mais contribue aussi à définir un caractère atemporel du département qui peut se révéler gênant. Depuis la Révolution, les cadres territoriaux du département n'ont pratiquement pas évolué. L'aspect physique du département revêt donc depuis 1789 un caractère immobile, quasi immuable. La France compte aujourd'hui cent départements, dont 96 en métropole.
Est-il possible d'esquisser un tableau historique et présent de l'état du département en France ? Quel bilan peut on dresser et quelles conséquences faut-il tirer aux vues de l'histoire du département, et de son état actuel ? Ceci revient à se demander : quel futur aujourd'hui pour le département au regard de quel passé ? Le département n'a-t-il pas à terme vocation à disparaître ? Doit-il être conservé ? La question ici est celle de l'évolution du département : une évolution passée, présente, et future, qui reste à déterminer.
[...] Le préfet a vocation à représenter à lui seul l'administration. Le préfet est entouré de deux organes collégiaux : le conseil général, doté de fonctions essentiellement fiscales et le conseil de préfecture, chargé d'une partie du contentieux administratif local. Ces assemblées composées de notables désignés par le pouvoir central n'ont qu'un rôle de conseil sur l'état et les besoins du département. Mais à partir de février 1805, le département commence à disposer de ressources propres et d'un budget. - Les progrès de la décentralisation sous la monarchie de juillet. [...]
[...] Le département en tant qu'organe de décision (c'est-à-dire le conseil général) est donc soumis dans une certaine mesure aux services de l'Etat. - Les contrôles. La loi du 2 mars 1982 a pour objectif la suppression des tutelles administratives et financières et l'allègement des tutelles techniques. Elle abroge toutes les dispositions soumettant à l'approbation du gouvernement ou du préfet une décision d'une collectivité locale. Le contrôle ne porte que sur la légalité de l'acte. Elle prévoit la suppression des tutelles techniques. [...]
[...] Les moyennes conservées. La détermination des chefs-lieux se révèle délicate. La concurrence entre les villes est âpre, comme entre Aix et Marseille par exemple. La carte des départements est un compromis entre l'esprit de géométrie et le souci des réalités. Elle est une manifestation de la cohésion nationale, déjà. Les départements sont nés en tant que circonscriptions administratives, selon le principe d'unité nationale. L'instruction législative du 8 janvier 1790 affirme la subordination des départements au pouvoir central, en leur confiant une participation à la fonction administrative : L'Etat est un, les départements ne sont que des sections du même tout. [...]
[...] Ceci revient à se demander : quel futur aujourd'hui pour le département au regard de quel passé ? Le département n'a-t-il pas à terme vocation à disparaître ? Doit-il être conservé ? La question ici est celle de l'évolution du département : une évolution passée, présente, et future, qui reste à déterminer. Le département dans l'histoire : entre centralisation et décentralisation La centralisation n'est que brièvement remise en cause par le début de la Révolution, notamment par les lois de 1789 qui découpent la France en départements. [...]
[...] Supprimer une des collectivités qui a en charge le plus de social me semble maladroit, même si ces compétences seront transférées (à la région, aux communes car cela risquerait d'être mal perçu par les français qui pourraient avoir le sentiment d'être amputés d'une des structures les plus actives en matière d'aide sociale. De plus beaucoup considèrent encore le département comme un symbole fédérateur fort, et donc à conserver. Conclusion Le département, héritage de la révolution française, a participé de la centralisation et de la décentralisation en France selon si l'Etat central accordait une importance plus grande au préfet, ou au conseil général. Depuis 1982, la reconnaissance du département en tant que collectivité locale est entérinée et les compétences du département s'élargissent, bien que soumises à des contrôles de l'Etat. [...]
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