Démocratie représentative, démocratie directe, nation, principe d'isegoria, souveraineté, ecclesia, Montesquieu, intérêt général, dictature, siècle des Lumières, démocratie participative, article 72-1 de la Constitution, révocation des élus
Le mot démocratie vient du grec ancien "demos" pour peuple et kratos pour le pouvoir. Elle a été inventée à Athènes au Vème siècle av. J.-C. Dans l'Antiquité, la démocratie est directe c'est-à-dire que les citoyens ont droit de regard et de décisions sur les institutions. Mais à la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, c'est la naissance de la démocratie représentative. En conséquence de quoi, les citoyens votent pour élire des représentants politiques qui détiennent le pouvoir. La démocratie directe sous-entend un régime politique où la souveraineté et le pouvoir appartiennent au peuple sans qu'il n'ait besoin de l'intervention d'un tiers qui parlerait en son nom, et qui serait apparenté à la démocratie représentative.
[...] Cette démocratie participative a pour effet d'intégrer directement le peuple aux décisions qui les concernent. Lors de referendums, les citoyens sont amenés à approuver ou à refuser des lois. Les pétitions sont aussi mises en avant pour faire participer la population et lui permettre de s'exprimer. Par ces biais, ils adhéreront davantage, car ils se sentiront concernés. Ce droit de pétition est présent dans les pays tels que la Suisse, l'Italie, l'Espagne, ou certains États fédérés des États-Unis. La France a introduit un droit de pétition des citoyens au sein des collectivités territoriales avec la révision constitutionnelle de 2003. [...]
[...] Elle se réunissait sur la colline de la Pnyx, quarante fois par an. Cette assemblée exerçait le pouvoir législatif, elle votait les lois, le budget, la politique extérieure et l'élection des magistrats et des membres de l'Héliée et de la Boulè. Assemblée composée de 6000 citoyens alors qu'Athènes en comptait près 380000 à cette époque. Tout le peuple ne pouvait pas participer. Cette première restriction peut nous interpeller sur la mise en pratique de cette démocratie directe, où il est dit que : « chaque citoyen étant souverain, de ce fait, il convient à chacun et donc à l'ensemble des citoyens le soin de décider et d'exprimer son opinion, or le mandataire ne peut représenter l'ensemble de ses électeurs aux avis divergents ». [...]
[...] Cette opposition de ces deux démocraties avec leurs avantages respectifs laisse entrevoir une solution alternative, pour rallier les deux systèmes : une démocratie participative dans laquelle les citoyens pourraient intervenir directement sur certains sujets par l'intermédiaire de divers mécanismes, rapprochant ainsi les gouvernants et les gouvernés pour une meilleure équité et égalité. B. La démocratie participative, l'équilibre parfait entre la démocratie représentative et la démocratie directe. La démocratie participative combine à la fois des éléments de la démocratie représentative et de la démocratie directe. À savoir que le peuple élit ses représentants en charge des lois. Mais le peuple peut aussi participer à l'élaboration d'une loi, visant ainsi à accroître l'implication et la participation des citoyens lui reconnaissant ainsi ses pouvoirs et ses droits en tant qu'homme. [...]
[...] En conséquence de quoi, les citoyens votent pour élire des représentants politiques qui détiennent le pouvoir. La démocratie directe sous-entend un régime politique où la souveraineté et le pouvoir appartiennent au peuple sans qu'il n'ait besoin de l'intervention d'un tiers qui parlerait en son nom, et qui serait apparenté à la démocratie représentative. Cependant, la démocratie directe et la démocratie représentative, que tout oppose, ont quelques similitudes. D'où cette question légitime : Au sein d'une société, quelle démocratie est à privilégier, la directe ou la représentative ? [...]
[...] La démocratie directe découle d'une volonté du peuple à l'époque de sa création, désireux de gouverner lui-même communément appelée la souveraineté populaire. Théorie défendue par de nombreux philosophes, je cite : « toute loi que le peuple n'a pas ratifiée est nulle. Ce n'est pas une loi ». D'où l'apparition de deux grands principes fondamentaux : le principe d'isonomie avec l'égalité politique pour tous et le principe d'isegoria pour garantir un temps de parole équivalent à chaque citoyen pour lui donner l'occasion de s'exprimer. Apparition du suffrage universel avec le droit de vote. [...]
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