démocratie britannique, Acte d'Union de l'Écosse, Parlement britannique, Chambre des Communes, Chambre des Lords, Magna Carta, pouvoir législatif anglais, Elizabeth II, liberté d'expression, Jacques Ier, suprématie des lois du Parlement, Common Law, décrets royaux anglais, Premier ministre anglais
Le Parlement d'Angleterre était le premier Parlement en place au sein du royaume d'Angleterre. Il fut en effet créé au cours du XIIIe siècle et a participé à une certaine limitation de plus en plus accrue de la monarchie sur l'île de Grande-Bretagne. Ce Parlement d'Angleterre sera le détenteur d'un rôle certain en matière de contrôle (politique) et de modérateur en Angleterre et sera en fait constitutif de la base de la monarchie anglaise. C'est en 1707 que l'Acte d'Union de l'Écosse intervient et participe à la première transformation de ce Parlement qui deviendra alors le Parlement de Grande-Bretagne et qui deviendra moins de cent ans plus tard, en 1801, le Parlement du Royaume-Uni.
En ce sens, le Parlement du Royaume-Uni est aujourd'hui composé de la reine, Elizabeth II depuis 1952, de la Chambre des communes ainsi que de la Chambre des Lords. Le monarque n'est alors pas séparé du reste du Parlement, et forme par voie de conséquence avec celui-ci un corps politique unique. Il peut apparaître relativement questionnable que le monarque, qu'il soit représenté par un roi ou une reine, fasse effectivement partie intégrante du Parlement, pourtant ce résultat est ainsi depuis le XVIe siècle en Angleterre.
[...] Quoi qu'il en soit, les autorités judiciaires acteront, dans une décision Lee versus Bude and Torrington, Junction Railway Co, que la souveraineté du Parlement est absolue et apparait alors comme étant constitutive d'un dogme, quasi jamais remis en cause dans la démocratie britannique B. La place du monarque dans la démocratie britannique : une place importante ou secondaire ? Au départ, durant le Moyen-âge, les monarques anglais ne s'intéressaient pas à la réunion d'un parlement tant que ceux-ci ne demandaient pas d'augmentation d'impôts. Toutefois, lorsqu'ils décidèrent de telles levées d'impôts, le peuple anglais ne leur était pas reconnaissant. Toutefois, il est difficile sinon impossible d'administrer un royaume sans qu'un impôt régulier et direct ne soit effectivement mis en œuvre et perçu. [...]
[...] Toutefois, la formation des deux chambres dès le règne d'Henri III, qui s'étend de 1216 à 1272, est intéressante à noter parce qu'elle est caractérisée par une certaine mesure du secret puisque les ministres, mais aussi les juges étaient seuls à même de pénétrer à l'intérieur de Parlement. Les lords et les communes, au départ, réagissaient uniquement aux propositions de loi avancées. Toutefois, la situation changera dès le règne d'Édouard Premier, en 1275. Pour lui, il est nécessaire pour un monarque de gouverner en consultant préalablement ses sujets ou en tout cas ceux parmi ces derniers qui sont les plus importants. [...]
[...] Celle-ci est la représentation des us et coutumes de l'Angleterre. Le rôle qui revenait alors aux tribunaux judiciaires était de dire le droit et non de faire le droit dans la mesure où celui-ci repose sur les coutumes, sur la raison ou bien encore sur la justice : il devait alors rester inchangé. Toutefois, les juges royaux reconnaitront la suprématie du Parlement sur la Common law dès le XVe siècle. En outre, il ya cette suprématie des lois du Parlement sur les décrets royaux, les décrets qui sont pris par le roi. [...]
[...] Les futurs Lords seront pour leur part considérés comme l'organe de soutien du Gouvernement. Finalement, les communes et les lords se séparent en deux chambres. Chacune d'entre elles, depuis 1332, délibère au sein d'une chambre distincte de l'autre et donne leur avis concernant les lois en devenir dans le royaume d'Angleterre S'il y a effectivement eu une évolution historique en termes de création du Parlement, la démocratie britannique s'est matérialisée par l'évolution du pouvoir législatif II . et surtout l'évolution du pouvoir législatif La démocratie britannique a évolué et le pouvoir législatif aussi et de façon concomitante Toutefois, la situation est restée quasi inchangée au regard du monarque qui règne, mais ne gouverne pas A. [...]
[...] Il a donc à sa tête la direction de l'administration de l'État parce qu'il contrôle, dans la pratique, une partie des députés à la Chambre des communes. C'est en ce sens qu'il est considéré que le monarque, en Angleterre, puis au Royaume-Uni règne, mais ne gouverne pas, la tâche revenant d'abord au Cabinet et au Premier ministre. Pour clore l'exposé de cette problématique, il apparait intéressant de souligner que le déclin de la monarchie anglaise est apparu lorsque le monarque a reconnu qu'il devait bénéficier d'un accord exprès du Parlement pour la levée des taxes et des impôts. [...]
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