La Loi peut être définie comme toute norme dont le contenu présente certains caractères, elle est générale, s'applique non à des individus, mais à des catégories d'individus définies abstraitement et porte certaines matières. Elle peut aussi faire l'objet d'une définition formelle : la Loi est une norme élaborée par un organe particulier selon une procédure particulière.
Historiquement, avant l'entrée en vigueur de la Constitution de 1958, la Loi bénéficiait d'une supériorité quasiment absolue. Cette suprématie se manifestait d'abord par le fait que son domaine était illimité. Certaines matières étaient réservées à la Loi en vertu de la tradition républicaine ; mais aucune matière ne lui était interdite. Depuis 1789, la Loi est considérée comme « l'expression de la volonté générale », placée au-dessus de toute contestation. Avec l'avènement de la Vème République, la Loi a vu son champ de compétence délimité par le constituant de 1958.
[...] Il apparaît donc, que du fait du constituant de 1958 comme du fait de l'émergence d'un droit international et communautaire de plus en plus présent et contraignant la Loi sous la Vème République se trouve affaiblie parce que mise en concurrence. Bibliographie indicative Droit constitutionnel, Francis Hamon et Michel Troper, LGDJ, 30e édition octobre 2007. Les institutions de la Ve République : Les points clés du fonctionnement des institutions de la France après la révision constitutionnelle du 23 juillet . des institutions de la Ve République, Dominique Grandguillot, Gualino Editeur, septembre 2008. Discours de Michel DEBRE devant le Conseil d'Etat le 27/08/1958. [...]
[...] Historiquement, avant l'entrée en vigueur de la Constitution de 1958, la Loi bénéficiait d'une supériorité quasiment absolue. Cette suprématie se manifestait d'abord par le fait que son domaine était illimité. Certaines matières étaient réservées à la Loi en vertu de la tradition républicaine ; mais aucune matière ne lui était interdite. Depuis 1789, la Loi est considérée comme l'expression de la volonté générale placée au-dessus de toute contestation. Avec l'avènement de la Vème République, la Loi a vu son champ de compétence délimité par le constituant de 1958. [...]
[...] Cependant, la primauté du droit communautaire sur la Constitution telle que dégagée par la jurisprudence de la CJCE a eu du mal à être admise dans l'ordre juridique français. La décision du Conseil Constitutionnel du 19 novembre 2004 rejoint la position du juge communautaire reconnaissant absolue la primauté du droit des Communautés et de l'Union. Plus simple est la relation entre le droit communautaire et la Loi française puisque la Constitution garantit la supériorité de la norme communautaire sur la Loi comme tout autre traité ou accord international dans son article 55. [...]
[...] La limitation du domaine de la Loi Dans la tradition Parlementaire, la Loi se définit par un critère organique et sa matière est illimitée. L'article 34 révolutionne cette conception en complétant la définition traditionnelle (une Loi est un texte voté par le Parlement et promulgué par le Président de la République) par un critère matériel en fixant les domaines dans lesquels la Loi intervient. L'article 34 délimite le champ d'intervention de la Loi à 14 matières certes des plus importantes. [...]
[...] Autant de normes à l'égard desquelles la Loi doit se conformer. Avec le pouvoir qui lui est donné de juger conforme à la Constitution, ou non, un texte de Loi, le Conseil Constitutionnel donne son interprétation de la Loi mais peux aussi la préciser, ce qui lui accorde une sorte de pouvoir normatif venant encore marquer le déclin de la Loi. D'autres pouvoirs appartiennent au Conseil Constitutionnel notamment celui de régulateur des compétences entre le législateur et le pouvoir réglementaire, il garantit et protège le pouvoir normatif du gouvernement., de même il a compétence pour connaître de la conformité des engagements internationaux à la Constitution. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture