Dans quelles mesures l'évolution des systèmes de suffrages a-t-elle conduit au régime actuel, favorisant les pouvoirs du président de la République ?

Extraits

[...] De plus, le suffrage n'était pas direct, en effet, les citoyens ne votent pas directement pour un représentant. De plus, il y avait également des inégalités du côté des hommes, en effet, seuls ceux qui payaient un impôt avaient le droit de vote. Grâce à Charles de Gaulle, les instabilités que la France a connues sous la IV° République se sont en partie corrigées. Il en découle que de Gaulle a était le fondateur de la V° République, il souhaite désormais mettre en place un régime fort, où le président de la République possède de nombreux pouvoirs, mais que les citoyens possèdent également une place importante, de cette manière l'approbation de la V° République a été votée par un référendum. [...]

[...] Il s'agira donc de savoir dans quelles mesures l'évolution des systèmes de suffrages, a-t-elle conduit au régime actuel, favorisant les pouvoirs du président de la République. Pour répondre à cette question, il est important de s'intéresser d'abord à l'évolution des modes de suffrage lors des élections présidentielles Cela nous amènera donc à comprendre comment notre système actuel est apparu et en quoi les pouvoirs du président sont devenus plus importants (II). L'évolution des modes de suffrages lors des élections présidentielles Pour une exploration plus approfondie de l'évolution des modes de suffrage qui ont été établis dans notre système institutionnel, il est essentiel de débuter par une analyse des modes de suffrages qui ont été établis lors des élections avant la V° République Cela nous mènera à approfondir les évolutions qui ont conduit à notre système actuel Les élections présidentielles avant la V° République À l'origine, en France, le suffrage qui permettait d'élire le chef de l'État n'était pas un suffrage direct, en effet, en 1791, il s'agissait d'un suffrage censitaire indirect, cela signifiait que seule une catégorie de personnes avait le droit de vote, dans un premier temps, les femmes n'avaient pas encore le droit de voter. [...]

[...] Cette proposition a fait l'objet d'un référendum, celui-ci a été approuvé par une grande majorité des citoyens, ainsi la Constitution de la V° République est proclamée le 4 octobre 1958. Pour conclure cette partie sur l'évolution des modes de suffrages dans les élections présidentielles en France, il est important de souligner que tous ces divers systèmes ont cherché à apporter des améliorations au régime en place. Cependant, durant une longue période des inégalités étaient présentes, le droit de vote des femmes n'était pas autorisé pendant très longtemps. [...]

[...] Ces changements, orientés vers l'amélioration du régime institutionnel en place, ont touché principalement deux caractères. Dans un premier temps, des changements sont engendrés lors du déroulement des élections et dans un second temps, ces changements ont également impacté l'organisation du système politique Des changements lors des élections La Constitution du 4 octobre 1958 a apporté des modifications dans les élections, en effet, puisque l'idée est de combler les instabilités et les difficultés présentes avant, il était important de réformer les sujets qui posaient problème. [...]

[...] Des changements organisationnels En plus des changements dans les élections du président de la République, l'adoption d'une nouvelle Constitution et de la V° République a apporté des changements dans l'organisation et notamment dans la gestion des pouvoirs du président de la République. En effet, la mise en place de la V° République a concentré tous les pouvoirs exécutifs entre les mains du Président de la République, alors qu'auparavant, les pouvoirs étaient partagés entre le président du Conseil et le président de la République, parmi eux, on peut dire qu'il a le pouvoir de nommer le Premier ministre, il peut aussi dissoudre l'Assemblée nationale, recourir à un référendum, ou encore saisir le Conseil constitutionnel et de nommer trois des neufs membres, dont son président. [...]