Dans quelle mesure la souveraineté nationale affirmée pendant la Révolution française a-t-elle permis l'émergence et la reconnaissance des droits de l'homme ?

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Dans quelle mesure la souveraineté nationale affirmée pendant la Révolution française a-t-elle permis l'émergence et la reconnaissance des droits de l'homme ?

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Révolution française, souveraineté nationale, droits de l'Homme, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Constitution de 1791, liberté individuelle, Terreur

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La Révolution française, survenue entre 1789 et 1799, a été un bouleversement politique, social et économique majeur en France. Elle a marqué la transition de la France d'une monarchie absolue à la Première République française, influencée par des idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité. La Révolution française a notamment été caractérisée par l'établissement de la souveraineté nationale. Elle est, en droit constitutionnel, le principe selon lequel la nation est le détenteur ultime du pouvoir suprême sur son territoire et sa population. Elle est le fondement du régime démocratique, impliquant que les décisions politiques majeures doivent être prises par le peuple lui-même ou par des représentants élus par lui. Selon Jean-Jacques Rousseau, la souveraineté nationale est caractéristique d'une démocratie représentative alors que la souveraineté populaire définit une démocratie directe.

Sommaire

La reconnaissance affirmée de la souveraineté nationale en tant que fondement des droits de l'homme lors de la Révolution française
1. L'affirmation avérée de la souveraineté nationale par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
2. La consécration institutionnalisée de la souveraineté nationale dans un régime représentatif avec la Constitution de 1791
Les limites retenues de cette souveraineté nationale quant à la garantie des droits de l'homme
1. La confrontation persistante des droits de l'homme et des impératifs politiques lors de la Révolution
2. La remise en question des libertés individuelles pendant la Terreur

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Extraits

[...] La France a ensuite connu une période de gouvernement sous le Directoire, qui a été caractérisée par l'instabilité politique. En 1799, Napoléon Bonaparte a mené un coup d'État, mettant fin au Directoire et établissant le Consulat. Ainsi, la Révolution française, survenue entre 1789 et 1799, a été un bouleversement politique, social et économique majeur en France. Elle a marqué la transition de la France d'une monarchie absolue à la Première République française, influencée par des idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité. [...]

[...] Ainsi, dans quelle mesure la souveraineté nationale affirmée pendant la Révolution française a-t-elle permis l'émergence et la reconnaissance des droits de l'homme ? Il s'agira de montrer l'affirmation de la souveraineté nationale lors de la Révolution française, en tant que fondement des droits de l'homme avant d'analyser les limites de cette souveraineté nationale en ce qui concerne la garantie des droits de l'homme. La reconnaissance affirmée de la souveraineté nationale en tant que fondement des droits de l'homme lors de la Révolution française Au cœur de la Révolution française, l'émergence et la reconnaissance des droits de l'homme ont été profondément influencées par l'affirmation de la souveraineté nationale. [...]

[...] En effet, les conflits politiques entre les différentes factions au sein de l'Assemblée nationale ont compliqué la mise en œuvre des droits proclamés. Par exemple, les Girondins, qui étaient modérés, ont eu des différends avec les Montagnards, plus radicaux, sur des questions telles que le rôle du roi, la propriété et la politique étrangère. Ces luttes politiques ont entravé la mise en place d'un régime stable et ont retardé la pleine réalisation des droits de l'homme. De plus, la transition d'une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle, puis à une république, s'est accompagnée de périodes de turbulence et d'incertitude. [...]

[...] La guillotine est devenue le principal instrument d'exécution pendant la Terreur. De nombreuses exécutions ont eu lieu sans procès équitable. La liberté d'expression, la liberté de la presse, et d'autres droits fondamentaux ont été supprimés au nom de la préservation de la Révolution et de la souveraineté nationale. Les autorités révolutionnaires ont réprimé violemment le clergé catholique et d'autres religions. La Terreur a laissé une empreinte indélébile sur la mémoire collective et la perception des droits de l'homme en France. [...]

[...] Désormais, selon l'article 3 de la DDHC, "la Souveraineté est une, indivisible, inaliénable et imprescriptible". Selon l'article « La loi est l'expression de la volonté générale », le pouvoir est désormais entre les mains du peuple par l'intermédiaire de ses représentants. Cela fait écho à la pensée de Rousseau, développée dans Contrat social (1762) qui définit la loi comme un « acte de la volonté générale ». B. La consécration institutionnalisée de la souveraineté nationale dans un régime représentatif avec la Constitution de 1791 La Déclaration des droits de l'homme de 1789 a posé les jalons de la souveraineté nationale en France, mais c'est avec la Constitution de 1791 que cette souveraineté a été institutionnalisée dans un régime représentatif. [...]

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