Ve République, représentation politique, élections municipales, élection présidentielle, participation électorale, institution politique, démocratie participative, Assemblée nationale, abstention
À chaque élection, il est fait état par les médias d'une crise de la représentation des personnes élues. Ces derniers ne seraient pas assez représentatifs de la population française en raison notamment de l'abstention toujours de plus en plus marquée lors des différentes élections (locales, nationales ou européennes). On parle de crise de la représentation des hommes politiques également en raison du sentiment qui domine chez nombre de citoyens d'être « mal représentés ». Cela peut intervenir aussi bien à l'issue de l'élection ou quelques mois plus tard lorsque le politicien élu ne met pas en oeuvre le programme promis. Les scandales politiques et les affaires de corruption participent également à une dégradation de la représentation.
[...] Les facteurs de la crise de la représentation Aujourd'hui, on constate deux facteurs principaux à la crise de la représentation. Tout d'abord, l'abstention devient de moins en moins marginale lors des élections Ensuite, le lien social entre les citoyens et leurs représentants est de plus en plus fracturé A. Une baisse tendancielle du taux de participation électorale Preuve d'une déconnexion entre le peuple et leurs représentants politiques. L'abstention est très marquée pour une certaine partie de la population, les classes populaires. [...]
[...] Face à cette crise, les représentants politiques de tous bords rassemblent leurs efforts pour trouver des solutions (II). Le défi d'une meilleure représentativité de nos dirigeants politiques Nombre de dirigeants politiques ont constaté cette crise de la représentation, mais peu nombreux sont volontaires pour changer réellement les choses. Et pourtant, pour répondre à ce défi d'une meilleure représentativité, une modification profonde des institutions politiques françaises est nécessaire Cela peut s'accompagner également par une démocratie participative plus présente La nécessité d'une modification profonde des institutions politiques françaises Plusieurs réformes ont été amorcées ces dernières années pour répondre à ce défi de représentativité des citoyens dans les plus hautes sphères de l'État français. [...]
[...] Les citoyens ont de plus en plus de mal à percevoir le bienfait de l'action politique. Comme nous l'avons vu précédemment, l'abstention massive témoigne de cette perte de confiance. D'autres éléments viennent accentuer cette perte de confiance, les affaires judiciaires, dont certains de nos représentants politiques, doivent faire face. Cela participe à une défiance des citoyens. Les affaires récentes touchant plusieurs représentants politiques, du simple maire jusqu'à un ancien président de la République. On peut citer les affaires Cahuzac, Woerth-Bettencourt, Sarkozy. [...]
[...] Cela peut intervenir aussi bien à l'issue de l'élection ou quelques mois plus tard lorsque le politicien élu ne met pas en œuvre le programme promis. Les scandales politiques et les affaires de corruption participent également à une dégradation de la représentation. Toutefois, l'existence d'une crise de la représentation ne date pas d'hier et n'est pas forcément propre à la Ve République. En effet, les Français n'ont jamais été aussi bien représentés. L'ensemble des pays européens est concerné par cette crise, cela s'est accentué avec la crise économique que nous traversons. [...]
[...] En effet, la moyenne d'âge de la classe politique est de plus de 50 ans. La catégorie des employés et ouvriers représente plus de la moitié de la population active, mais seulement des députés (étude réalisée en 2012-Cevipof). L'abstention ne peut pas être vue comme un simple rejet du mode de scrutin choisi pour chaque élection, puisqu'il permet en soi de s'assurer des élections les plus représentatives possibles. Mais plutôt comme la conséquence d'une perte de confiance et même d'une méfiance des citoyens envers leurs représentants B. [...]
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