Les rois ont toujours été entourés de conseillers influents, le Parlement n'est pas né de la Révolution, mais a toujours était un concurrent du pouvoir royal, comme l'illustre l'épisode de la Fronde parlementaire sous la régence d'Anne Catherine d'Autriche. Le principe de séparation des pouvoirs ne peut être vu comme l'apanage exclusif de la démocratie.
Le contrôle de l'exécutif par une autre forme de pouvoir concurrente semble n'être qu'un besoin lié à l'exercice du pouvoir. Une fois la nécessité établie que le pouvoir ne doit pas s'exercer par un seul organe, un seul homme, les Républiques successives n'ont-elles pas eu pour principal objectif de concilier au mieux la nécessiter de gouverner avec celle de ne pas exercer seul le pouvoir ?
[...] Le contrôle du gouvernement par le Parlement : un mode éprouvé de gouvernance En France, le pouvoir ne s'est jamais exercé complètement seul. D'abord parce que cela ne se peut pas la complexité des affaires rendant obligatoire la présence d'un conseil puissant Ensuite parce que l'association du peuple aux décisions qui sont prises concernant l'avenir de la nation s'est imposée dans la manière de faire de la politique. Le rôle historique du Parlement Le gouvernement est forcé d'agir pour le bien commun. [...]
[...] La complémentarité de la majorité et de l'opposition est telle que Dominique de Villepin remercie l'opposition pour l'enrichissement du travail du gouvernement qu'elle permet et pour les propositions qu'elle fait. L'alternative permet de lutter contre la pensée unique. De plus, un gouvernement de centre tend naturellement vers une extrémité ou une autre. Cependant, l'alternance telle qu'elle a pu être présentée au français parait déconcertante : tel le travail de Pénélope, ce que l'un fait, l'autre le défait. [...]
[...] Le contrôle du gouvernement par le Parlement On peut définir la politique comme l'exercice du pouvoir par un homme ou groupe d'homme sur tous les autres. En France, jusqu'à la Révolution de 1789, le Roi détenait de Dieu le pouvoir de gouverner ses sujets à la condition d'en être un serviteur loyal. Les idées politiques et la société ayant évolué, la légitimité du pouvoir royal fut bientôt remis en question et la conception qu'on se faisait du pouvoir fut redéfinie. [...]
[...] Le Parlement n'est plus l'organe qui empêche l'action du gouvernement mais qui pousse à l'action. De plus, l'action entraînant une prise de risque, le fait que le Parlement soit associé au gouvernement pour agir diminue les responsabilités qui pèsent sur les ministres. Les responsabilités sont partagées. II). Une faille dans le système : la cohabitation Lorsqu'un Président est élu sans obtenir aux élections législatives une majorité qui le soutienne le système est bloqué. Ni le Président ni le Premier Ministre issu de la majorité au Parlement ne peuvent agir. [...]
[...] Dans ce cas, le Parlement ne contrôle pas le gouvernement, il l'empêche. L'ensemble de la classe politique s'accorde à dire que la cohabitation tue la politique et plonge le pays dans l'immobilisme. La cohabitation comme mode de gouvernance : possible mais contre productif Si la cohabitation n'est pas contraire à la Constitution, elle n'est pas le mode normale de gouvernement. Pourtant les Français semblent apprécier un gouvernement constitué des deux bords. L'idée d'un tel compromis semble difficile à trouver puisque la droite et la gauche française ont une identité proche et que l'alternative de l'un et de l'autre est devenue un mode de politique. [...]
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