Guerre d'Algérie, Général de Gaulle, pouvoir, Constitution, Constitution de 1958, séparation des pouvoirs, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, pouvoir législatif, pouvoir exécutif, Seconde Guerre mondiale, putsch d'Alger, Conseil, gouvernance, République, gouvernement, Parlement, autorité judiciaire, référendum, Assemblée Nationale
La constitution de 1958 voit le jour alors que la guerre d'Algérie est à son apogée. Le général de Gaulle émet des conditions quant à son retour au pouvoir, afin de modifier la précédente constitution. Ainsi naîtra en octobre la constitution de la Ve république.
Une constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions d'un État afin d'organiser les relations entre ces dernières.
La constitution de 1958 fut rédigée dans l'espoir d'éviter un coup d'État militaire alors que l'Algérie était à feu et à sang. Les conditions du général de Gaulle à son retour au pouvoir en 1958 étaient entre autres d'intégrer au sein de la constitution plusieurs conditions, telles que l'instauration du suffrage universel comme seule source de pouvoir.
[...] Mais alors pour quelle raison, en 1958, le Général de Gaulle demande la séparation du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. En mai 1958, le putsch d'Alger mené par l'Armée a lieu alors que le pouvoir exécutif de la IVe république est fébrile, car la guerre en révèle les points de faiblesse. La IVe République fut mise en place à la fin de la Seconde Guerre mondiale afin de mettre un terme aux institutions provisoires. Même si elle va savoir reconstruire la France après le drame, elle se retrouvera confrontée à la décolonisation et ne saura pas comment gérer le problème algérien, ce qui amènera à sa chute. [...]
[...] La séparation des pouvoirs intervient en opposition avec des conceptions monarchiques. Entre autres, il s'agit d'opposer les pleins pouvoirs qu'obtient une seule personne telle qu'un roi, contre une division de ces derniers entre plusieurs membres. L'aboutissement de la séparation des pouvoirs Cette idée de séparation des pouvoirs ne naît pas en 1958, mais existe depuis bien plus longtemps dans l'idéal de certains. Au temps des Lumières, nous pouvons citer Montesquieu qui, dans son livre De l'Esprit des Lois (1748) théorise déjà cette séparation. [...]
[...] Constitution du 4 octobre 1958 - Comment s'est matérialisée la séparation des pouvoirs en France ? La constitution de 1958 voit le jour alors que la guerre d'Algérie est à son apogée. Le général de Gaulle émet des conditions quant à son retour au pouvoir, afin de modifier la précédente constitution. Ainsi naîtra en octobre la constitution de la Ve république. Une constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions d'un État afin d'organiser les relations entre ces dernières. [...]
[...] Bien qu'il accepte de revenir au pouvoir, cela ne se fera pas sans quelques conditions. Il veut tout d'abord gouverner le pays par ordonnance pour une durée de six mois et demande également à pouvoir modifier la constitution en soumettant des conditions de fond et de forme. Ces conditions sont acceptées par le Parlement qui espère une constitution démocratique et qui tend à instaurer un régime parlementaire. Le Général de Gaulle propose alors de fonder une nouvelle République qui a cinq conditions de fond : la séparation du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif, l'adoption du suffrage universel comme seule source de pouvoir, la responsabilité du gouvernement devant le Parlement, l'indépendance pure de l'autorité judiciaire et pour finir la constitution doit permettre d'organiser au mieux les rapports entre les différents peuples associés à la France. [...]
[...] L'objectif principal de la séparation des pouvoirs est avant tout de permettre un meilleur équilibre entre ces derniers. Malgré tout, le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif collaborent entre eux. De plus, l'Assemblée nationale peut désormais renverser le gouvernement (mais n'a été mis en œuvre qu'une seule fois avec le gouvernement Pompidou en 1962), et le président de la République peut dissoudre l'Assemblée nationale après consultation du Premier ministre et des deux présidents des assemblées (l'Assemblée nationale a été dissoute près cinq fois depuis 1962). [...]
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