Compétences de François Hollande, compétences de Donald Trump, comparaison Hollande et Trump, Ve République, régime présidentiel, système constitutionnel américain, séparation des pouvoirs, régime parlementaire, article 2 de la Constitution américaine, article 8 de la Constitution américaine, pouvoir de nomination, article 11 de la Constitution, suffrage universel direct, contreseing ministériel
"Moi président de la République, j'essaierai d'avoir de la hauteur de vue, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m'occuperai pas de tout, et j'aurai toujours le souci de la proximité avec les Français", telle est l'une des phrases du syntagme répété dans l'anaphore prononcée le 2 mai 2012 par François Hollande au cours du débat télévisé l'opposant à Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle de 2012 mettant en lumière les prérogatives de distanciation d'un Président en devenir. En effet, il s'agira ici de comparer les compétences de l'ancien magistrat de la Cour des comptes et Président socialiste François Hollande élu depuis le 15 mai 2012, devenant alors le 7e Président de la République sous la Ve République, et celles du l'ancien homme d'affaires et Président républicain Donald Trump en fonction depuis le 20 janvier 2017, et 45e Président de la République.
[...] Cependant ces Présidents ne détiennent pas seulement ces prérogatives, ils détiennent tous deux un pouvoir de nomination. Un pouvoir de nomination, attribué par la Constitution américaine à l'article II alinéa 2 de la section des ambassadeurs, des autres ministres publics, des consuls, des juges de la Cour suprême et de certains fonctionnaires inférieurs alors que le Président français à l'article 8 nomme le Premier ministre, le révoque suite à sa démission et nomme sur proposition de celui-ci les autres membres du Gouvernement et les révoque, il nomme 3 membres du Conseil Constitutionnel d'après l'article 56 alinéa 1 et nomme aux emplois civils et militaires de l'État, on peut alors constater que le Président américain détient bien plus de pouvoir de nomination que le Président français, puisque que concentrant le bicéphalisme français en une seule personne. [...]
[...] Tandis qu'en ce qui concerne Donald Trump, on constate qu'il tente tout du moins d'arborer une fonction d'un leadership présidentiel fort en affirmant ces idées et en essayant de mettre ses projets en exécution comme l'on peut le voir par rapport aux décrets sur l'immigration, Donald Trump avait vu son premier décret anti-immigration gelé par la justice, sa deuxième variante, édulcorée, l'est aussi. Cette fois, c'est le juge fédéral Derrick Watson, d'Hawaï, qui est à l'origine de la décision, il est aussi contesté en Californie, Massachusetts, Oregon, Maryland et New York, ce qui valable pour tous les États-Unis. [...]
[...] L'interprétation des compétences par François Hollande et Donald Trump Dans cet ordre d'idées, il convient alors de constater la prise de fonction des Présidents Donald Trump et François Hollande en voyant ce que leur personnalité leur permet de faire. De cette façon, sachant que la façon dont la Constitution est interprétée par rapport à la personnalité du chef de l'État et après la présidence de Nicolas Sarkozy en tant que président leader, comment François Hollande lui interprète-t-il cette fonction ? [...]
[...] Suite à ces considérations montrant alors que le Président de la République que ce soit en France ou en Amérique concentre de nombreuses prérogatives importantes de l'État, il s'agit donc de voir ce qui peut limiter tout ce pouvoir. Les limites théoriques à l'encontre des compétences présidentielles Ensuite, il convient donc de voir quelles sont les limites théoriques pouvant limiter les compétences du Président dans chaque Constitution. En effet, le Président n'est pas tout puissant, dans le but de ne pas faire de lui un monarque il fallait bien trouver quelques moyens pour mettre en cause certaines de ses prérogatives et sa fonction lorsque cela est nécessaire. [...]
[...] En France François Hollande, lui, dispose de celle-ci puisqu'élu au suffrage universel direct puis suivit dans sa majorité parlementaire empêchant tout risque de cohabitation qui puisse ainsi réduire la facilité dans l'exercice de ses prérogatives ce qui peut aussi arriver aux États-Unis et conduire à des impasses politiques. Il existe aussi des moyens d'action qui peuvent peser sur le Président, en France il y a notamment la règle du contreseing ministériel consistant à faire contresigner les actes du Président par le Premier ministre selon l'article 19. [...]
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