Commentaire de texte, conférence de presse du 31 janvier 1964, Elysée, Charles de Gaulle, Constitution de 1958, régime parlementaire, affaire Stavisky, séparation des pouvoirs, article 19 de la Constitution, Premier ministre
Le 31 janvier 1964, le général de Gaulle tient sa dixième conférence de presse depuis qu'il est à la tête de la 5e République. Il voit par là une manière de s'adresser au peuple sans intermédiaire, pour expliquer ce qui est et ce qui doit encore être accompli. Charles de Gaulle a vécu entre 1890 et 1970, c'est un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français. C'est le chef de la France libre qui est le régime de résistance mis en place face à la progression allemande. Dans cette conférence le sujet est la Constitution de la 5e République, 5 ans après sa mise en place. Il va aussi chercher à étudier les différentes propositions qu'on lui a faites, notamment sur le régime présidentiel similaire aux États-Unis, ou encore à un gouvernement de cabinet, et il va en quelque sorte se "justifier" sur son choix d'un régime parlementaire rationalisé.
[...] Il existe aussi d'autres causes à cela. Comme Charles de Gaulle le relate : « il ne faut pas que le Président soit élu simultanément avec les députés ». En effet, si c'était le cas cela ferait que sa désignation serait mêlée à la lutte directe des partis, ce qui aurait pour conséquences d'altérer « le caractère et abrègerait la durée de sa fonction de chef de l'État. En France le Président de la République est considéré comme l'homme de la nation. [...]
[...] La première est de voter la loi et la seconde de contrôler le gouvernement. Cependant, sa place est restreinte. En effet, la Constitution de 1958 est caractérisée par la « quasi-tutelle du pouvoir exécutif sur le pouvoir législatif ». Cela a été mis en place afin de mettre un terme au régime d'assemblée qu'a connu la 4e République. Cependant, en réalité, comme le dit le Général de Gaulle dans son discours du 31 janvier 1964, « celle-ci (la pratique) a naturellement tenu pour une part aux hommes ». [...]
[...] Pour Charles de Gaulle, ce n'est pas ce qui correspond à la France, et cela ne ferait qu'amener au régime d'Assemblée. De par « la composition du cabinet, les divisions provoquées du dehors ainsi que ses remaniements, la politique adoptée en apparence, les fluctuations [ ] ». B. La notion de répartition des pouvoirs, de la théorie à la pratique Dans notre Constitution, la répartition des pouvoirs est observée et fait en sorte d'attribuer des rôles. On peut distinguer les pouvoirs qui sont dits propres au Président de la République et les pouvoirs partagés. [...]
[...] Le Premier ministre, ou le second du Président de la République En France, le Premier ministre épaule le Président de la République, il a aussi pour rôle d'assurer l'exécution des lois, il exerce le pouvoir règlementaire, il réalise des contreseings des ordonnances et des décrets qui sont délibérés en Conseil des ministres par le Chef de l'État. Le Premier ministre assure simplement la coordination du gouvernement, il n'est en aucun cas le supérieur hiérarchique des autres ministres. En d'autres termes, il ne peut pas leur imposer une décision. [...]
[...] Selon lui, « le pays, lui, a choisi, et je crois, pour ma part, qu'il l'a fait définitivement ». [...]
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