Droit, droit constitutionnel, droit américain, sciences politiques, Constitution américaine, bipartisme, régime politique, séparation des pouvoirs aux États-Unis, Congrès américain, pouvoir politique, Chambre des représentants, Sénat américain, pouvoir législatif, pouvoir exécutif, Président des Etats-Unis, compétence des autorités fédérales, non indépendance, irresponsabilité politique
Les États-Unis, connus pour être l'archétype du régime présidentiel, l'est aujourd'hui grâce à plusieurs facteurs de bases, dont juridiques et politiques. Les premières, se mettent en place par le biais de la Constitution américaine qui est une des plus anciennes constitutions écrites en vigueur depuis 1787, celle-ci mettra donc en place et inventera le régime fédéral. Celui-ci a vu le jour suite à l'indépendance des 13 colonies américaines qui s'unifient et formèrent l'État fédéral, qui voit une composition verticale avec les États fédérés.
De plus, concernant les bases politiques, elles se mettent en place suivant la présence des partis politiques aux États-Unis, dont une apparence de bipartisme qui vit une grande évolution tout au long de l'Histoire, dont l'élection de ces partis. Ainsi que le système électoral présent aux États-Unis qui présentent plusieurs caractéristiques selon sa démarche et son déroulement.
[...] Entre les institutions de l'État, comme on la dit précédemment « la Constitution n'organise ni dissolution ni responsabilité politique », le Président n peut donc dissoudre le Congrès ainsi que ce dernier ne pourra obliger et tenir compte des actes du Président. Ce qui fait que s'il n'y a pas de convergences au niveau des idéologies au sein de la Nation, la paralysie du système peut facilement être mise en place. [...]
[...] De plus, les partis américains ne présentent pas d'idéologie solide, dans ce cas, ni constante. Vu qu'il n'y a pas d'idéologies constantes, nous ne trouvons donc pas de structure forte. Ainsi la majorité est donc fluide et très facilement fluctuante puisque chacun vote en fonction de ses convictions qui n'est pas fortement ancrée dans le système américain, alors puisque cette idéologie n'est pas présente, la paralysie du système est donc facilement endossée, et donc avec les fluctuations des majorités, ceci influence le régime fortement. [...]
[...] Nous voyons donc une alternance entre plusieurs systèmes, chacun un différent organe à sa tête et qui fonctionne selon « une conjoncture politique qui donne prééminence » à tel ou tel organe. Le « système présidentiel » Comme son nom l'indique, ce système renforce la prédominance du Président aux États-Unis. Cette autorité fut renforcée avec la fortification de l'État fédéral. Nous semblons assister à une position du Président assez puissante, accompagnée de prérogatives assez denses. Mais comme le dit Jean Gicquel, « il n'y a point d'autorité aux États-Unis qui ne soit limitée par la liberté », ceci dit aucun pouvoir ne peut être illimité. [...]
[...] Comment dans un régime où la séparation des pouvoirs est absente, fait-il preuve quand même d'un équilibre politique ? Nous verrons dans un premier lieu, comment la séparation des pouvoirs mise en place par la Constitution se met-elle en place Pour étudier en second lieu, la façon par laquelle le régime fait preuve d'équilibre (II). Une séparation des pouvoirs ? Pour prouver la présence ou l'absence de cette séparation des pouvoirs, il faudra étudier en premier lieu, la spécialisation des organes politiques pour étudier en second lieu, leurs indépendances Autorités fédérales non spécialisées Le Congrès Nous savons que le Congrès étant le parlement aux États-Unis est donc bicaméral, formé de la Chambre des représentants, ainsi que le Sénat, mis à part de leurs organisations tels la structure mise en place et le fonctionnement. [...]
[...] Ainsi, à part les fonctions législatives qu'elles détiennent, telle la révision de la Constitution, l'initiative des lois . « Le Congrès a la fonction exécutive », des prérogatives normalement attribuées à l'exécutif, tel le pouvoir de déclarer la guerre, où le Président a besoin de l'assentiment du Congrès pour le faire. De plus, le Congrès a le pouvoir de contrôler l'exécutif d'une manière juridictionnelle qui est donc « l'impeachment ». De plus, le Sénat englobe une particularité étant le conseiller de l'Exécutif fédéral vis-à-vis de l'accord à la nomination des hauts fonctionnaires fédéraux ainsi que la conduite des relations internationales. [...]
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