monarchie française, Révolution française, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Empire napoléonien, IIe République, parlementarisme, monarchie constitutionnelle, Restauration, charte du 4 juin 1814, monarchie de Juillet, Trois glorieuses, Louis-Philippe, instabilité politique, Adolphe Thiers
La France connaît déjà de nombreux mouvements politiques dès la fin du XVIIIe siècle, mouvements qui se termineront par la Révolution française en 1789. À cette date, les idéaux révolutionnaires sont rassemblés dans des textes écrits à valeur constitutionnelle, dont la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen ainsi que l'abolition des privilèges font partie. L'Empire se met en place en 1804, Napoléon profite des divisions politiques et promet au peuple la diffusion et l'application de ces idéaux politiques. L'Empereur Napoléon Ier gouverne jusqu'en 1814, où il quitte le pouvoir à la suite de la déchéance du Sénat le déclarant coupable d'avoir violé son serment et attenté aux droits du peuple en levant des armées et des impôts contrairement aux institutions.
[...] La déception des Français par la monarchie de Juillet : un échec menant à nouveau à une République Si la nouvelle monarchie de Juillet ne satisfait pas les Français, c'est parce que leurs idéaux ne sont pas suffisamment respectés afin qu'ils se sentent libres et confiants dans ce nouveau régime Un retour à la République est mis en place puisque parmi les propositions politiques toutes les options ont été essayées sans succès La quête d'un régime garantissant les aspirations révolutionnaires des français Le 18 mars 1830, lors d'une session parlementaire, 221 députés sont fermes quant à leur refus pour l'instauration d'une monarchie absolue. En réponse, Charles X restreint des libertés, comme celle de la presse le 25 juillet 1830. Les Français n'acceptent pas un régime contraire aux idéaux révolutionnaires. [...]
[...] Il répond aux idéaux de la société et démontre l'instabilité politique de celle-ci durant cette période où s'imprègne le parlementarisme. Dès lors, on peut se demander comment la France glisse-t-elle lentement d'une monarchie à une souveraineté nationale ? Si une monarchie s'établit à l'honneur du déséquilibre de l'Empire, elle se voit pourtant différente des précédentes puisque accompagnée de principes constitutionnels, c'est le début d'une monarchie constitutionnelle Seulement, celle-ci ne contenant pas suffisamment les idéaux révolutionnaires des français, se verra suivie d'une seconde monarchie, dont la tentative ne verra pas de résultat différent (II). [...]
[...] Précédant 1830, la majorité politique était en faveur des ultra-royalistes, majorité qui fut rejetée par la monarchie de Juillet. Durant celle-ci, les libéraux détiennent la majorité des votes, comme celui du 16 mai 1830, mais celle-ci s'effondrera face à la gouvernance d'un parti unique, comme le gouvernement de Thiers ou la monarchie de Louis-Philippe. Finalement les conservateurs l'emportent le 16 juin 1846, et faute de roi, la IIe République est proclamée. [...]
[...] La charte octroyée le 4 juin 1814 annonce un régime parlementaire qui s'oppose à la monarchie absolue avec les pleins pouvoirs au roi. Le pouvoir législatif, par exemple, se partage entre le souverain et deux chambres de députés, l'une par élection censitaire, l'autre par élection directe. En 1815-1816, une chambre majoritairement ultra-royaliste est élue puis dissoute puisque son radicalisme gênait le roi et sera suivie d'une chambre modérée. La majorité politique de la chambre des députés reviendra pour les ultras à la suite de l'assassinat du duc de Berry en 1820 et aussi par la volonté de Charles X en 1829 puisqu'ils sont davantage conformes avec ses idéaux. [...]
[...] La confiance perdue du souverain par son peuple est réflective de sa dénomination, mais engendre aussi la fin de nouvelle tentative de direction politique. Une succession de tentatives d'aspirations politiques contradictoires Le XIXe siècle est marqué comme étant très instable, comme le montre la succession de nombreux régimes, gouvernements, mais surtout de la majorité politique qui ne cesse de basculer. En 1848, la monarchie n'est plus envisageable pour les Français, puisque même encadrée comme souhaité pour la monarchie de Juillet de 1830, elle aboutit à des restrictions et à des contrôles imposés par le monarque envers le peuple gouverné, alors que la volonté du peuple correspondant à ce qu'il soit lui-même gouvernant. [...]
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