Régime présidentiel, régime parlementaire, Montesquieu, De l'Esprit des Lois, John Locke, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, gouvernement, Assemblée nationale, pouvoir exécutif, théorie de séparation des pouvoirs, souple, Parlement, exégèse rigide, complémentarité, équilibre, rigidité, risque de blocage, cinquième république
C'est la thèse défendue par Montesquieu dans son ouvrage « De l'Esprit des Lois », paru en 1748. L'auteur, prétendant que « le pouvoir arrête le pouvoir », défend, sans la nommer, la théorie de la séparation des pouvoirs. C'est son prédécesseur américain, John Locke, qui, à la fin du XVIIe siècle, a, pour la première fois, théorisé cette idée marquant une rupture avec les conceptions monarchiques dans lesquelles seule une personne détenait la totalité du pouvoir.
[...] Néanmoins, bien que souvent opposés, il n'est pas impossible que ces régimes trouvent certains points d'entente. Deux régimes superficiellement antagonistes trouvant néanmoins leur efficacité dans la complémentarité Le régime parlementaire et le régime présidentiel, souvent opposés, sont effectivement, comme il l'a été démontré précédemment, très différent dans leur manière de faire application de la séparation des pouvoirs. Néanmoins, il n'est pas certain qu'il soit judicieux de les opposer formellement, incitant alors les constitutions à choisir l'un plutôt que l'autre. En effet, l'un comme l'autre présente des lacunes et des défauts se rendant responsables de certains dysfonctionnements aussi, une forme de stabilité pourrait, à l'image de la France, être trouvée dans la complémentarité de ces deux régimes Des régimes aux défauts responsables de dysfonctionnements Les deux régimes, bien qu'ayant fait preuve d'efficacité dans différents pays, présentent néanmoins certains défauts sur lesquels il n'est pas possible de faire l'impasse. [...]
[...] Cette faculté de dissolution, détenue par le Président, existe depuis la IIIe République. Utilisée, par le passé, sous Mac Mahon en 1877 et Edgar Faure en 1955, son utilisation augmente sous la Vème république qui a vu son Assemblée nationale être dissoute pas moins de cinq fois (deux fois sous la présidence du Général de Gaulle, deux fois sous celle de François Mitterrand et une fois par Jacques Chirac). Prévu par l'article 12 de notre Constitution actuelle (en vigueur depuis le 4 octobre 1958), ce pouvoir de dissolution donne au chef de l'État un pouvoir discrétionnaire qui ne nécessite aucun contreseing. [...]
[...] Enfin, le Président de la République n'est pas le président de tous les Français, mais, du ait du mode de scrutin, celui de la majorité. À l'heure actuelle, et avec la montée du Rassemblement national, il est même possible d'affirmer qu'il est parfois, voire souvent, choisi « faute de mieux », non pas parce que les Français partagent ses opinions, mais parce que ces derniers voient, en son élection, le seul moyen de lutter contre la montée de l'extrême droite. Les élections présidentielles de 2022 en seront, certainement, une illustration supplémentaire. [...]
[...] Comment distingue-t-on un régime présidentiel d'un régime parlementaire ? « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ». C'est la thèse défendue par Montesquieu dans son ouvrage « De l'Esprit des Lois », paru en 1748. L'auteur, prétendant que « le pouvoir arrête le pouvoir », défend, sans la nommer, la théorie de la séparation des pouvoirs. C'est son prédécesseur américain, John Locke, qui, à la fin du XVIIe siècle, pour la première fois, théorisé cette idée marquant une rupture avec les conceptions monarchiques dans lesquelles seule une personne détenait la totalité du pouvoir. [...]
[...] Si tous deux respectent, la séparation des pouvoirs dont l'importance n'a plus à être démontrée, il est cependant nécessaire de noter que chacun fait application de ladite théorie de manière différente. Quand d'un côté, le régime parlementaire interprète cette dernière de façon souple le régime présidentiel quant à lui, en fait une application bien plus rigide Le régime parlementaire, la séparation des pouvoirs interprétée de façon souple Un régime parlementaire est un régime politique respectant une certaine séparation des pouvoirs. À l'inverse de celui qui lui est traditionnellement opposé : le régime présidentiel, le régime parlementaire conserve une certaine souplesse dans l'application qu'il fait de ladite théorie. [...]
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