Tout d'abord, il s'agit dans un premier temps de définir ce qu'est la cohabitation, quelle place elle tient dans la Constitution de 1958 qui est à l'origine de la cinquième République afin de savoir si elle peut être considérée comme une anomalie à celle-ci ou non, et savoir si elle a bien sa place en son sein.
Lors de la rédaction de la Constitution du 4 octobre 1958, acte fondateur de la cinquième République, le général de Gaulle prévoyait une certaine suprématie du Président de la République. Celui-ci considérant ce statut comme étant « au-dessus des partis politiques » de l'époque, pour lui, la notion de cohabitation (qui n'apparut qu'en 1986) n'avait pas lieu d'exister, car il pensait qu'« on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet » (phrase extraite d'un discours qu'il prononça le 31 janvier 1961, lors d'une conférence de presse), cette dyarchie étant donc, même dans le cas où elle prendrait forme, prévue pour être inégalitaire.
[...] De plus, la cohabitation entraine des conflits entre les parties, elle empêche, du moins elle rend difficile, la mise en place de réformes et de politiques importantes. On observe donc que la cohabitation est à l'origine d'une modification à la fois du régime, mais aussi de ses institutions, en passant d'un régime parlementaire rationalisé où le Premier ministre devient l'une des clés de voute du régime, ainsi qu'en modifiant la forme de scrutin. La question d'une solution aux problèmes que peut poser la cohabitation doit donc être envisagée. [...]
[...] La cohabitation, origine et introduction dans la vie politique française Tout d'abord, il s'agit dans un premier temps de définir ce qu'est la cohabitation, quelle place elle tient dans la Constitution de 1958 qui est à l'origine de la cinquième République afin de savoir si elle peut être considérée comme une anomalie à celle-ci ou non, et savoir si elle a bien sa place en son sein. Sa place à l'origine de la cinquième République et son introduction dans la politique française Lors de la rédaction de la Constitution du 4 octobre 1958, acte fondateur de la cinquième République, le général De Gaulle prévoyait une certaine suprématie du Président de la République. [...]
[...] Les cohabitations depuis 1986 La première cohabitation de la cinquième république vit donc le jour en 1986, lorsque François Mitterand (issu du Parti socialiste), alors Président de la République française, désigna en tant que premier ministre Jacques Chirac (président du RPR; le Rassemblement pour la République), ce dernier ayant remporté les élections législatives. Pour la première fois dans l'histoire de la cinquième république l'Assemblée Nationale (à droite politiquement) a une orientation politique divergente de celle du Président de la République du moment. Cette première cohabitation dura de 1986 à 1988, jusqu'à ce que Mitterrand, réélu en tant que Président de la République, dissolve l'Assemblée. La seconde cohabitation débuta en 1993, on la surnomma la cohabitation de velours se déroulant mieux que la première, ayant servi d'exemple. [...]
[...] En conclusion; même si la Constitution de 1958 à l'origine de la cinquième République ne prévoit pas clairement la cohabitation, celle-ci amène, de par sa création, certains changements, tels que l'introduction du quinquennat qui est devenu une valeur importante du régime politique français. Parallèlement, elle entraine aussi des effets plus négatifs qui sont de l'ordre du conflit ou encore de l'instabilité politique. La cohabitation n'est donc pas ce que l'on pourrait qualifier d'anomalie car elle a été le facteur de phénomènes positifs. [...]
[...] Cette démission accentua d'autant plus la séparation entre partis politiques. En temps normal, le Président de la République bénéficie d'une certaine prépondérance,en effet, il est la clé de voute »(terme employé par Michel Debré) des institutions, lorsqu'il est soutenu par la majorité de l'Assemblée, il conduit la politique de la nation, sans concertation ni litiges nécessaires avec une possible opposition. Le Premier minitre, quant à lui, est responsable devant le Parlement et devant le Président de la République, représentant ce dernier en cas de crise. [...]
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