Chute de la IVe République, Constitution de 1946, instabilité gouvernementale, sécurité sociale, communauté européenne, Charles de Gaulle, décolonisation, accords de Genève, guerre d'Algérie, Constitution de 1958, droit à l'autodétermination
La IVe République constitue un des régimes républicains connus par la France de 1946 à 1958, à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Chargée au départ de procéder à la reconstruction du pays, et malgré les crises rencontrées par la république précédente, c'est-à-dire la IIIe République, la Constitution de 1946 l'ayant institué demeure relativement fidèle à ses principes, tel qu'ils ont été élaborés et mis en œuvre en 1875.
[...] La crise se poursuivra quelque peu dès que le Chef de l'État, René Coty, menaça les députés d'une démission pour le cas où ces derniers refuseraient l'investiture de Charles de Gaulle. Toutefois, et fort de cette menace, le Président de la République est parvenu à obtenir l'investiture de la part de l'Assemblée nationale à 329 voix contre 224 voix. De ce fait, le tout dernier gouvernement que connaitra la IVe République, c'est-à-dire un gouvernement de nature particulière, puisqu'il constitue un gouvernement d'union nationale, entrera en fonction dès le 1er juin de la même année. [...]
[...] Il était par ailleurs pourvu d'encore moins de pouvoirs que ceux ayant exercé leurs fonctions sous la IIIe République. Toutefois c'est bien ce régime en crise constitutionnelle, juridique et organisationnelle qui a été amené à gérer une grave crise, c'est-à-dire la crise liée à la décolonisation, notamment en Algérie. En fait, le processus entourant la décolonisation de l'ensemble des États sur lesquels la France avait procédé à une hégémonie ne s'est pas illustré de la même façon, en fonction des lieux et des partenaires dont le gouvernement français devait faire face dans le cadre des diverses négociations engagées à cet égard. [...]
[...] En fait, au départ, il n'était pas question de la création d'une nouvelle constitution, mais bien d'une réforme de ses dispositions. Le pouvoir constituant attribué par le Parlement au gouvernement était donc de nature dérivée et non originaire. Ce nouveau régime politique, accepté par référendum par les Français, redéfinit les pouvoirs exécutif et législatif et constitue une révolution en attribuant de plus en plus de pouvoirs au Chef de l'État et au gouvernement, et ce, afin d'éviter tout retour à une instabilité gouvernementale, le mal par excellence de la IVe République. [...]
[...] Concernant enfin la résolution de la crise algérienne, celle-ci interviendra quelques années plus tard, le 8 janvier 1961 par la reconnaissance acceptée par référendum du droit pour le peuple algérien du droit à l'autodétermination ; l'Algérie est depuis les Accords d'Evian intervenus le 18 mai 1962 pleinement indépendante et souveraine, après approbation directe du peuple français qui a été amené à se prononcer en faveur, par référendum, le 8 avril 1962. [...]
[...] La chute de la IVème République La IVe République constitue un des régimes républicains connus par la France de 1946 à 1958, à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Chargée au départ de procéder à la reconstruction du pays, et malgré les crises rencontrées par la république précédente, c'est-à-dire la IIIe République, la Constitution de 1946 l'ayant institué demeure relativement fidèle à ses principes, tel qu'ils ont été élaborés et mis en œuvre en 1875. Si ce régime connaitra une instabilité gouvernementale indéniable et qui a favorisé une crise des institutions très grave dans l'histoire constitutionnelle de la République française, ce régime politique a toutefois marqué son empreinte de manière positive en élaborant des règles favorables au peuple français, notamment l'instauration de la Sécurité sociale ou bien encore la participation du pays à des organisations internationales, comme la communauté européenne. [...]
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