Alexis de Tocqueville, dans le premier tome de son ouvrage intitulé : « De la démocratie en Amérique », affirma que : « les partis sont un mal inhérent aux gouvernements libres ».
Si celui-ci avait su, lorsqu'il écrivait ces mots en 1835, que les États-Unis allaient devenir un modèle du bipartisme au niveau mondial, il aurait été sans doute un peu déçu. En effet, aujourd'hui, le bipartisme (situation politique de régimes démocratiques adhérents du multipartisme, mais pour lesquels seulement deux partis obtiennent des majorités absolues au Parlement permettant ainsi un jeu de succession à la tête du Gouvernement) est implanté aux États-Unis.
On peut distinguer deux types de bipartisme : le bipartisme élargi (seuls deux partis obtiennent des majorités suffisantes pour être à l'initiative de lois, tandis que d'autres partis minoritaires siègent au Parlement et occupent des mandats locaux) et le bipartisme absolu, n'existant que dans la république constitutionnelle fédérale que sont les États-Unis (représentation de seulement deux partis au Parlement).
[...] Le système bipartite aux Etats-Unis aujourd'hui. L'histoire politique des Etats‐Unis a abouti à l'existence d'un bipartisme contemporain, dont le schéma binaire classique renvoie dos à dos le parti démocrate et le parti républicain (partis adversaires qui rassemblent à eux deux la quasi‐totalité de l'électorat). Dans ce système, les partis ont un rapport particulier : le bipartisme qui domine exclut les extrémismes politiques. Ainsi, on peut rapporter les propos tenus par Hillary Clinton en 2007 : nous sommes un peuple centriste, pas extrémiste Il s'agit ici d'un constat qui s'applique aussi bien au peuple américain qu'à ses partis. [...]
[...] Au cours du XXe siècle, sept représentants du parti démocrate ont été élus à la présidence ; à savoir : Woodrow Wilson (1913‐1921), Franklin Delano Roosevelt (1933‐1945), Harry Truman (1945‐1953), John Fitzgerald Kennedy (1961‐1963), Lyndon B. Johnson (1963‐1969), Jimmy Carter (1977‐1981) et Bill Clinton (1993‐2001). Baraque Obama, un autre démocrate, est actuellement à la présidence des Etats‐Unis depuis 2009. B. Entre Conservatisme et Libéralisme économique : le parti républicain. Rappelons que la tendance républicaine est à l'origine de certains courants, plus précisément il s'agit du courant : conservateur, fédéraliste, républicain national, whig, ainsi que républicain moderne. [...]
[...] Néanmoins, face à ce type de structure partisane, deux conséquences peuvent être mises en avant : premièrement, le candidat du parti à la Maison‐Blanche, s'il est élu, ne peut avoir vraiment d'engagements envers personne (le président a donc les mains libres vis‐à‐vis de son parti). La seconde conséquence est que les partis ne peuvent pas former des blocs homogènes au Congrès. L'exemple du bipartisme américain se réduit donc à la lutte entre les colombes (démocrates) et les faucons (républicains). II. [...]
[...] Le parti républicain, aussi appelé GOP (Grand Old Party), est le deuxième plus grand parti politique contemporain des Etats‐Unis. Il fut fondé par des dissidents nordistes du parti whig et du parti démocrate le 28 février 1854. Hostile à l'esclavage, aux revendications souverainistes des Etats fédérés, et revendiquant le Conservatisme et le Protectionnisme. En supplantant le parti Whig moribond, il devint le principal parti politique du pays, en concurrence dans la quête du pouvoir avec le parti démocrate. Ce parti incarne généralement des tendances de droite et de centre droit avec pour symbole le rouge et un éléphant, malgré l'existence de plusieurs courants. [...]
[...] Le bipartisme aux Etats‐Unis. Alexis de Tocqueville, dans le premier tome de son ouvrage intitulé : De la démocratie en Amérique affirma que : les partis sont un mal inhérent aux gouvernements libres Si celui-ci avait su, lorsqu'il écrivait ces mots en 1835, que les États- Unis allaient devenir un modèle du bipartisme au niveau mondial, il aurait été sans doute un peu déçu. En effet, aujourd'hui, le bipartisme (situation politique de régimes démocratiques adhérents du multipartisme, mais pour laquelle seulement deux partis obtiennent des majorités absolues au Parlement permettant ainsi un jeu de succession à la tête du gouvernement) est implanté aux États-Unis. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture