Avant d'aborder la troisième République et le rôle du président, il faut rappeler le contexte dans lequel va naître la Constitution et l'une des républiques les plus longues de l'histoire constitutionnelle, mais également d'une Constitution, à l'origine provisoire et fonctionnelle, qui servira de base aux constitutions suivantes.
En 1870, la France essuie donc une terrible défaite face à la Prusse et s'ensuit la chute du Second Empire, défaite à Sedan. Dès lors, l'Empire touche à sa fin et la France est à nouveau en quête d'une république. Celle-ci donc naît dans un climat plutôt tendu car la majorité encore monarchiste n'entend pas instituer la République (...)
[...] Suite à cela, les républicains obtiennent la majorité. Suite à cela, Mac Mahon prend un atout considérable, à savoir une affirmation croissante du régime républicain, Mac Mahon se retranche donc derrière les prérogatives octroyées par la Constitution. Le 16 mai, il entre en désaccord avec Jules Simon, qui est alors chef du gouvernement, et finira par obtenir la démission de celui ci ainsi que la démission de son gouvernement le même jour. Le 18 mai, Mac Mahon abuse de son pouvoir selon les républicains, qui par le biais d'un manifeste, le manifeste des 363 expriment leur mécontentements. [...]
[...] A ce sujet, même si ce président est désigné par le Président de la République, celui ci ne fera que confirmer les choix effectués par le Président du Conseil concernant la nomination des ministres. Le Président conserve tout de même l'initiative de réviser la Constitution, même si au fur et à mesure il devra également partager cette initiative avec les chambres. On assiste donc à un effacement, voir même d'évincement d'un président de la République au profit d'une croissance parlementaire, et avec une affirmation des différents organes institutionnels. [...]
[...] Il possède aussi un grand nombre de pouvoir politique, car il peut être à l'initiative des lois et en cas de désaccord avec les lois qui lui sont proposés peut poser un droit de veto. De plus, c'est lui seul qui promulgue les lois et qui veille à leur exécution. Le Président de la République a également le pouvoir de nommer les ministres. Cependant, celui ci a certaines limites : il ne peut pas dissoudre la chambre des députés sans l'avis du sénat et ne peut pas déclarer la guerre sans qu'il ait l'accord des Assemblées, c'est à dire du sénat et de la chambre des députés. [...]
[...] On note également que la loi protège le sénat de la dissolution et il a également le pouvoir de renverser un gouvernement. La seconde loi du 25 février 1875 concerne l'organisation des pouvoirs publics, plus précisément la chambre des députés. Elle a également la même prérogative que le Sénat en matière législative et a également le pouvoir de contrôler le gouvernement. Enfin, la loi du 16 juillet 1875 concerne les rapports des pouvoirs publics. Dès lors, la République est naît, et la France se dirige vers un nouveau régime politique, la voix de la République parlementaire. [...]
[...] Dès lors, l'Empire touche à sa fin et la France est à nouveau en quête d'une république. Celle- ci donc naît dans un climat plutôt tendu car la majorité encore monarchiste n'entend pas instituer la république. Notre première partie traitera donc de la naissance de la troisième République et de la Constitution de 1875 avec en première sous partie l'amendement Wallon et les lois constitutionnelles qui conféreront les pouvoirs importants au Président de la République. Notre seconde sous partie fera état du pouvoir exécutif et des pouvoirs très importants que possèdent le Président de la République grâce à la Constitution. [...]
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