VIIe République, guerre froide, démocratie sociale, Benoit Frachan, : Maurice Thorez, François Billoux, Charles Tillon, Maurice Croizat, Léon Jouhaux, Robert Bottereau, CGT, CFDT, FO, comités d'entreprises
Le syndicalisme sort renforcer à la libération, mais en quelques années il va se retrouver affaibli et divisé. Des bouleversements vont remettre en cause la position syndicale acquise à la libération.
Le pouvoir syndical est reconnu à tous les niveaux. Dans les entreprises privées et publiques les CE sont mis en place, dans la fonction publiques les commissions partiaires reconnaissent le droit de regard des organisations syndicalisme = syndicalisme reconnu par les institutions politique et par les travailleurs eux-mêmes.
[...] La CGT peut se permettre de s'isoler, car elle incarne la classe ouvrière des bastions industriels. Les ouvriers à eux seuls représentent de la population active la devise de FO est « progrès, liberté contre toute emprise politique » (mais le vrai nom historique c'est bien CGT FO et encore aujourd'hui le président est Léon Jouhaux et FO se veut la continuatrice de la politique de la présence. Il prône un syndicalisme constructif. FO s'engage dans le conseil économique, commissariat au plan avec les pouvoirs publics et le patronat pour améliorer les conditions de salariés. [...]
[...] Des grèves se développent dès 6 mais pas soutenue par la CGT au départ. Grève chez les postiers par exemple, SNCF et certains syndicats quittent la CGT, car ils ne sont pas soutenus dans leur revendication. En avril 1947, constitue un basculement : une grève a éclaté chez Renault, au départ cette grève était spontanée et condamnée par la CGT, le communiste, mais vite revirement stratégique de la majorité de la CGT alors mm que la majorité du gouvernement condamne ces grèves. [...]
[...] La CGT est puissante, beaucoup d'adhérents, et va donc privilégier une stratégie d'opposition et de confrontation avec les partis politiques. Lien fort entre la stratégie de la CGT et celle du parti communiste et il se traduit par l'engagement de la CGT dans le soutien à l'URSS et dans l'opposition à l'impérialisme des USA incarné par le plan Marshal et aussi lutte contre le colonialisme. En 48, nouvelles grèves, l'armée va occuper les mines du Nord, 2000syndicalistes sont arrêtés, beaucoup de manifestations sont organisées par la CGT contre le plan Marshal. [...]
[...] Cette loi est essentielle. À l'époque, cela supposé qu'une seule OS pouvait signer, la représentativité est conférée par l'État : consécration paradoxale de la conception syndicaliste révolutionnaire, car on reconnaît que des minorités actives peuvent représenter l'ensemble des salariés. Pas besoin d'avoir une représentativité numérique. Pour les pouvoirs publics il s'agit qu'il n'y ait pas de minorité de blocage par la CGT, permet de contourner la puissance de la CGT. L'État cherche à pacifier les relations professionnelles, négociation, signature d'accord Mais la puissance du syndicalisme est davantage reconnue par l'État et donc dépendante de lui plus que par son nombre d'adhérents. [...]
[...] Ils prônent une réflexion sur un socialisme humaniste. Ils ont créé des groupes au sein de la résistance. Paul Vigneaux qui prône la laïcisation de la CFTC et les militants de reconstruction souhaite un rapprochement avec la CGT pour un syndicalisme plus offensif. La GCG est créée en 1944, reconnue représentative en 1946 et donc la CFTC, FO, et CGC s'opposent à la CGT et certains cultivent une fascination pour le modèle américain, modèle de modernité avec l'Amérique du new Deal avec du progrès social. [...]
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