1870 marque la date de la troisième et dernière proclamation, à ce jour, de la république en France. La première date du 21 septembre 1792, sous l'égide de la convention, la deuxième de 1848, la troisième du 4 septembre 1870.
Cette période marque plus particulièrement l'enracinement durable de la République en France, le débat sur le type de régime le plus pertinent étant abandonné. La République, c'est le régime qui divise le moins les Français, disait Adolphe Tiers : celui du consensus, et qui a permis, en 1914, de réaliser « l'Union sacrée » sous l'égide de Point Carré.
D'autre part, le 4 septembre de cette année trouve un écho dans la présentation faite de la constitution nouvelle de la V° République par le Général de Gaulle, le 4 septembre 1958, au peuple, avant qu'il ne se prononce.
Deux régimes se sont succédés avant elle, mais ils se sont tous deux effondrés dans un contexte de guerre, ou de menace de guerre civile.
La III° meurt avec le régime de Vichy, tandis que son homologue prend fin après le putsch des généraux, à Alger, où de Gaulle apparaît, une fois de plus, comme l'homme de la situation.
[...] Un processus progressif La reconnaissance de la France libre va commencer par la reconnaissance que lui accorde le gouvernement de sa majesté, en la personne du Premier ministre Winston Churchill. Malgré leurs enguelades terribles (en français s'il vous plaît cette reconnaissance fut décisive. Dès le 5 juin, où De Gaulle fut nommé sous secrétaire d'Etat à la défense, Churchill, de passage en France, avait murmuré en passant devant lui : l'homme du destin. En l'espèce, Churchill met aussi à la disposition du Général la BBC, et ne reconnaît donc pas Vichy. [...]
[...] Cependant, force est de constater que ce vote était sincère. - Le 4 septembre, DG présente le texte aux Français. Entre temps, les rédacteurs ont été adjoint d'un comité consultatif constitutionnel, au sein duquel siégeaient des représentants des instances politiques ; ces travaux ont par ailleurs été publiés. - Tout projet de loi, avant d'être adoptés en conseil des ministres, font l'objet d'un avis du conseil d'Etat, qui n'est pas publié généralement, sauf demandes du gouvernement (c'est un avis juridique essentiellement). [...]
[...] En 1988, Pinochet quitte le pouvoir, qu'il avait pris au Chili par un coup d'Etat, en organisant un référendum plébiscite, qu'il a su perdre : il reste chef d'Etat major des armées, mais part ainsi du pouvoir en démocrate. De l'autre côté, le professeur Raymond Carré de Malberg, énonce que le fonctionnement le la III° République, tel que l'on le constate dans les années est un système de parlementarisme absolu. : une fois les élus en fonction, les électeurs sont dépossédés de leur vote ; le Parlement est seul, au dessus des partis, du gouvernement, et du peuple. Cette formule est tout à fait à l'image d'un Parlement, qui est le véritable souverain, qui fait ce qu'il veut. [...]
[...] L'idée de fond est en fait qu'il ait deux votes, par l'assemblée nationale seule, ou par l'assemblée nationale et le sénat. Après cette deuxième lecture, l'assemblée nationale élabore un projet de loi portant révision de la constitution. Ce projet est soumis au parlement et voté à la majorité simple, dans les conditions d'une loi ordinaire. Ce projet est enfin soumis au référendum, sauf s'il a été adopté en seconde lecture par l'AN à la majorité des deux tiers, ou s'il a été voté à la majorité des 3 cinquièmes par chacune des assemblées. [...]
[...] Il s'agit, pour le pouvoir constituant dérivé, de déléguer le pouvoir qu'il tient du peuple à un tiers, un homme en l'espèce, aux fins de l'exercer à sa place. Or, l'adage Romain un pouvoir délégué ne peut pas être subdélégué interdit cet acte ; lorsque nous recevons la délégation d'un pouvoir, si nous refusons de l'exercer, il faut le rendre à celui qui nous l'a délégué. À cet égard, Jacques Duhamel ironise la situation : c'est comme si le PDLR, un matin, décidait, parce qu'il en a assez, de déléguer son pouvoir à son petit-fils, à son filleul, à miss France ou à Madame de Fontenay. [...]
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