Etat, théorie hégélienne, philosophie du droit, individualisme, collectivité d'état, Hegel, institution publique, autorité politique, adversaire de l'Etat, Max Webber, pouvoir, libéralisme, capitalisme, Karl Marx, Friedrich Engels, démocratie, citoyenneté, nationalisme, mouvement fasciste, communisme
À partir du XIXe, le privilège de l'interrogation sur la nature de l'État appartiendra essentiellement aux juristes. Son degré d'abstraction n'en sera que renforcé, et c'est ce qui rend difficile toute réflexion sur l'État. À une époque où les passions nationalistes se manifestent à tout propos, les auteurs (tels que Maurice Hauriou) de la fin du XIXe siècle mettent l'accent sur les rapports entre l'État et la nation. Ces auteurs nous disent que l'État est la personnification d'une nation.
[...] En France, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la constitution de 1958, la Charte de l'Environnement. Ces trois textes font partie du bloc de constitutionnalité. Il y a un risque d'abus dans les droits de l'Homme, il ne faut pas que les droits de l'Homme soient une religion, il ne faut pas qu'ils soient considérés comme des droits égalitaires. Souvenez-vous de Saint-Augustin qui reproche à Rome de confondre la citée terrestre et la citée terrestre. [...]
[...] L'État n'est pas forcément lié à un travail juridique, c'est notamment lié essentiellement aux sociétés, telles que les sociétés américaines, japonaises, africaines qui ont une lecture de l'État différente de la perception que nous nous faisons. Ici, en France nous sommes dans l'acception des droits de l'Homme, d'autres pays ne fonctionnent pas selon ses termes ; ce sont des états religieux qui n'envisagent pas les choses autrement. Il faut que nous arrêtions en France de jouer les répresseurs de monde et de considérer comme le modèle à suivre. La France, avec sa culture historique, ressemble beaucoup à une conception royaliste. [...]
[...] Ceux qui invoquent les droits de l'Homme sont les pires des fraudeurs fiscaux, les pires des criminels. Quel que soit le système qui est mis en place, il y a toujours un risque d'abus de pouvoir. Tout système peut induire un abus de pouvoir lorsqu'il est poussé dans ses ultimes retranchements. Le nationalisme Le nationalisme c'est l'exaltation du sentiment national qui caractérise au XIXe siècle les milieux de gauche ; et qui est devenu au XXe siècle une des caractéristiques de la droite. [...]
[...] L'État, en quelque sorte, fait la synthèse de ces courants contradictoires. L'idée de dialectique est l'idée de synthèse entre les volontés individuelles et la vie en société. D'un côté la logique, qui dit de deux choses l'une, et de l'autre, la dialectique qui dit de deux choses une synthèse, afin de concilier l'intérêt particulier (tel que la protection des droits de l'Homme) tout en satisfaisant l'intérêt général. Ex. : La collectivité veut construire une ligne de train, mais le particulier ne veut pas vendre sa maison pour laisser passer le train. [...]
[...] En droit public, il y a des communes, les départements, les régions et les établissements publics. L'État est également une personne morale de droit public, mais l'État constitue une personne morale spécifique au sens où ce qui a été donné à l'État, c'est le pouvoir politique. L'État est donc l'institution qui détient l'autorité politique, et au nom de qui cette autorité s'exerce. L'état bénéficie d'un droit dérogatoire au droit commun parce qu'il sert la collectivité. Les théories contemporaines Si les théories classiques s'interrogent sur comment s'est formé l'État, les théories contemporaines vont le critiquer jusqu'à remettre en cause son existence Les adversaires de l'État Il existe plusieurs catégories Les courants sociologiques Tous les sociologues ne sont pas des adversaires de l'État, mais les premiers auteurs importants qui ont contesté l'État, l'ont fait en retenant une approche sociologique. [...]
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