Système politique en Belgique, Congrès de Vienne, parlement bicaméral, monarchie belge, fédéralisme, majorité flamande, minorité wallonne, Constitution belge, système particratique, crise du gouvernement belge, traité de Bruxelles
Suite au Congrès de Vienne de 1815, les provinces belges et néerlandaises sont rassemblées en un seul État. La Belgique devient alors une province dirigée par le monarque hollandais, Guillaume Ier. Il est fortement critiqué, malgré le fait que sa politique économique soit favorable à la bourgeoisie belge, et le peuple belge proteste contre l'ingérence de Guillaume Ier. Les catholiques critiquent son rôle dans les affaires religieuses, tandis que les libéraux s'érigent contre le manque de libertés.
[...] La Belgique bat alors le record du monde de la crise politique la plus longue. Le manque de participation démocratique est largement critiqué dans le pays. À la suite des élections fédérales et régionales du 25 mai 2014, le pays connaît une nouvelle crise majeure : le pays connait un autre été sans gouvernement jours plus tard, sous l'impulsion de Charles Michel, un gouvernement de coalition naît avec les chrétiens-démocrates, les libéraux et les séparatistes du parti indépendantiste flamand. En 2019, la formation d'un gouvernement est toujours aussi compliquée, mais l'on note cependant des nouveautés : une percée de l'extrême droite flamande et surtout un recul des partis de la coalition. [...]
[...] Le système politique en Belgique I. L'histoire de la mise en place du système politique belge Suite au Congrès de Vienne de 1815, les provinces belges et néerlandaises sont rassemblées en un seul État. La Belgique devient alors une province dirigée par le monarque hollandais, Guillaume Ier. Il est fortement critiqué, malgré le fait que sa politique économique soit favorable à la bourgeoisie belge, et le peuple belge proteste contre l'ingérence de Guillaume Ier. Les catholiques critiquent son rôle dans les affaires religieuses, tandis que les libéraux s'érigent contre le manque de libertés. [...]
[...] Il existe, en effet, de fortes disparités de croissance économique en fonction des régions : en Flandre contre 10% en Wallonie. La scène politique est donc dominée par des problèmes économiques : ces inégalités nuisent à la viabilité économique de tout le pays. Des gouvernements de coalition dirigent le pays au début du XXIe siècle, mais la situation devient instable à partir de 2007, rendant ardue la formation de gouvernements durables. Au cours d'élections fédérales, le temps de former un nouveau gouvernement, il est fréquent que le gouvernement sortant conserve sa place avec des compétences limitées, pour une période plus ou moins longue. [...]
[...] Le système politique choisi est donc la royauté. Le trône du royaume belge est offert d'abord au duc de Nemours, fils du roi de France Louis-Philippe, qui refuse l'offre, craignant la réaction hostile des grandes puissances européennes qui sont défavorables à un probable retour de l'influence française en Belgique, peu de temps après l'Empire napoléonien. Finalement, Léopold Ier, un prince allemand de Saxe- Cobourg, est le premier roi des Belges. En 1865, c'est son fils Léopold II qui lui succède. [...]
[...] La Belgique conçoit l'Union européenne comme une union politique puissante, respectueuse des cultures politiques nationales. C'est une union politique, par conséquent le pays prône le renforcement des institutions européennes et est plutôt favorable à une intégration forte (il n'y existe pratiquement pas d'euroscepticisme). Guy Verhofstadt, grand défenseur du fédéralisme, qui a joué un rôle très important dans le système politique belge, a été président du groupe centriste au Parlement européen, et ce de 2009 à 2019. Le pays s'inscrit, de plus, dans un cadre privilégié de la coopération internationale : le Benelux, dont le Traité sur l'« Union du Benelux » a été signé en 2008 et est entré en vigueur en 2011. [...]
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