Souveraineté populaire, idéal démocratique, démocratie directe, constitution de l'URSS, droit de suffrage, vote par procuration, mandat, suffrage universel, Jean-Jacques Rousseau, technique du recall
Dans le passé, on avait recours à des principes théocratiques. Le souverain pouvait être dieu comme Pharaon en Égypte, ou jusqu'en 1945 au Japon, l'empereur. L'empereur du Japon est le successeur d'une lignée qui est issue de l'empereur Jimmu en 660 av. J.-C., et était dit être le descendant de la déesse Amaterasu, conférant un caractère divin à l'empereur. Sous la pression américaine, il a renoncé officiellement le 1er janvier 1946 à sa nature de "divinité à forme humaine". Le peuple apparaît aujourd'hui comme devant être à l'origine et en même temps l'acteur de tout système politique dans un idéal démocratique.
[...] Cela devrait notamment interdire le vote par procuration. Le mandat L'élu change de nature. Il n'est plus que le représentant de ceux qui l'ont élu. Il a des comptes à leur rendre et ses (on peut utiliser le mot ses) électeurs peuvent le révoquer. Exemple : La constitution de l'URSS de 1936 avait posé ce droit de révocation dans son article 142 : Chaque député est tenu de rendre compte aux électeurs de son travail ainsi que du travail du Soviet des députés des travailleurs ; il peut être rappelé à tout moment par décision de la majorité des électeurs, selon la procédure établie par la loi . [...]
[...] Le souverain ne peut être considéré que collectivement et en corps. Mais chaque particulier, en qualité de sujet, est considéré comme un individu. Ainsi le souverain est au sujet comme dix mille est à un, c'est-à-dire que chaque membre de l'État n'a pour sa part que la dix millième partie de l'autorité souveraine, quoiqu'il lui soit soumis tout entier . Il en résulte que tout individu est ipso facto citoyen et ce sont ces différentes souverainetés individuelles qui réunies forment le souverain. [...]
[...] La démocratie directe devrait donc être la règle. Mais elle est dans la pratique impossible, sauf dans les petits États. La pratique de la Landsgemeinde en Suisse montre très vite ses limites. En revanche la démocratie directe est envisageable au niveau communal. Cela existe dans quelques pays étrangers : Suisse, certains Länder en Allemagne, en Nouvelle-Angleterre aux États-Unis (New England town meeting), système évoqué par Alexis de Tocqueville ( Dans la Nouvelle-Angleterre, où l'éducation et la liberté sont filles de la morale et de la religion; où la société, déjà ancienne et depuis longtemps assise, a pu se former des maximes et des habitudes, le peuple, en même temps qu'il échappe à toutes les supériorités que la richesse et la naissance n'ont jamais créées parmi les hommes, s'est habitué à respecter les supériorités intellectuelles et morales, et à s'y soumettre sans déplaisir: aussi voit-on que la démocratie dans la Nouvelle-Angleterre fait de meilleurs choix que partout ailleurs Mais la démocratie directe reste du domaine de l'utopie. [...]
[...] La souveraineté populaire Dans le passé, on avait recours à des principes théocratiques. Le souverain pouvait être dieu comme Pharaon en Égypte, ou jusqu'en 1945 au Japon, l'empereur. L'empereur du Japon est le successeur d'une lignée qui est issue de l'empereur Jimmu en 660 av. J.-C. et était dit être le descendant de la déesse Amaterasu, conférant un caractère divin à l'empereur. Sous la pression américaine, il a renoncé officiellement le 1er janvier 1946 à sa nature de divinité à forme humaine . [...]
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