La théorie de la séparation des pouvoirs trouve son origine en Angleterre. Le 1er à avoir mis en place cette théorie est un Anglais appelé John Locke dans son ouvrage paru en 1690, Essai sur le gouvernement civil. Il va se voir éclipser par un autre auteur, Montesquieu qui restera dans l'histoire comme le grand théoricien de la séparation des pouvoirs. Il écrit son ouvrage en 1748, au nom de l'Esprit des lois. Grâce à cette théorie il va apparaître comme le précurseur de la science politique (...)
[...] Le pouvoir exécutif Il est chargé d'exécuter les lois. Il a pendant longtemps été incarné par le roi. Aujourd'hui c'est à travers le Président et les ministres. Au fil de l'évolution de la société il est devenu le véritable centre de décision et ces pouvoirs ce sont considérablement élargis. Il a une fonction d'exécution des lois par le biais du pouvoir réglementaire, pouvoir d'exécuter les lois. Mais aussi le pouvoir de poser des règles générales par le biais notamment des ordonnances. [...]
[...] Le principe du régime d'assemblée C'est un régime de confusion des pouvoirs, mais il préserve la liberté et le pluralisme. On ne considère pas ce régime comme un régime autoritaire. Cette confusion des pouvoirs s'opère au profit de l'assemblée, assemblée qui peut être monocaméral, c'est-à-dire unique, ou bicaméral avec chambres. Cette assemblée est élu par le peuple ce qui en fait un régime démocratique dans la mesure où le titulaire de l'assemblée est le peuple. L'exécutif est soumis au législatif. [...]
[...] Cette collaboration se manifeste dans le processus législatif puisque l'exécutif et le législatif ont tous les deux l'initiative des lois. Ils sont contraints de collaborer. Cette collaboration est également nécessaire parce que dans un régime parlementaire chaque pouvoir peut détruire l'autre. Le pouvoir exécutif dispose du droit de dissoudre l'assemblée. Le droit de dissolution c'est le droit de mettre fin au mandat des députés avant le terme de ce mandat. A la suite d'une dissolution il faut organiser de nouvelles élections législatives, ce qui revient à faire trancher le conflit entre l'exécutif et le législatif par le peuple. [...]
[...] On a une assemblée composée de 2 chambres, c'est elle qui élit l'exécutif et l'exécutif se contente d'exécuter la volonté des chambres sans s'y opposer. Il n'a aucun moyen de pression sur elle et n'a pas de droit de dissolution. On a une collaboration très étroite des pouvoirs, notamment dans la procédure législative qu'on ne retrouve pas dans une assemblée suisse. Les régimes de séparation des pouvoirs On distingue le régime de séparation souple des pouvoirs appelé le régime parlementaire du régime de séparation stricte des pouvoirs qu'on appelle le régime présidentiel. [...]
[...] Il s'attache à des pouvoirs exécutif et législatif. Pour lui, le pouvoir judiciaire est un pouvoir moindre, n'est pas réellement un pouvoir, mais le mérite ait qu'il ait reconnue ce pouvoir. En effet, l'isolement total des pouvoirs conduit à la paralysie des pouvoirs, ce qu'on verra dans la constitution de facultés contre les 3 pouvoirs : La faculté de statuer La faculté d'empêcher Ces 2 facultés doivent être répartit entre chacun des 3 organes, ce qui va les obliger à collaborer. [...]
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