La 3ème république est née d'une défaite : la défaite de Sedan.
Le 4 décembre c'est la proclamation de la république. Et un gouvernement provisoire est formé c'est un gouvernement de défense nationale (parce que l'on est en train d'envahir le territoire). Ce gouvernement prévoit des élections pour le 16 octobre qui sont repoussées au 8 février 1871 car il y a des invasions. L'enjeu de ces élections étaient de savoir s'il fallait continuer la guerre ou s'il fallait faire la paix et à quelles conditions. La question constitutionnelle n'est pas évoquée durant la campagne électorale et cela est étonnant parce qu'il est acquis pour considérer que l'assemblée qui doit être élue sera une assemblée constituante. Les résultats des élections sont favorables aux monarchistes : c'est le retour des monarchistes. Ils sont élus parce qu'ils sont favorables à la paix ce qui correspond aux inspirations profondes de l'électorat. Et les républicains eux au contraire poussés à la résistance, n'obtiennent que 250 sièges sur les 675 à pourvoir. Donc c'est des élections sur des questions de politiques étrangères. Cela est d'autant plus embêtant que les divergences sur les institutions à établir étaient profondes. Les monarchistes ont gagné les élections mais ils sont divisés en deux camps :
- les légitimistes (partisans du conte de Chambord fils du duc de Béry) qui regroupent 180 députés.
- les orléanistes qui sont 210 à 220 députés partisans du conte de Paris (petit fils de Louis Philippe).
Tout ça n'est pas une affaire de personne, il y a une question de fond. Les orléanistes souhaitent allier monarchie avec libéralisme politique. Il y a des clivages profonds.
Quant à la gauche, elle n'est pas d'avantage unie :
- Il y a tout d'abord, la gauche conservatrice (ou gauche modérée) qui a à sa tête Adolphe Thiers et Casimir-Périer.
- A coté il y a la gauche républicaine, dirigée par les 4 Jules : Jules Simon, Jules Grévy, Jules Fabre, et Jules Ferry.
- Il y a encore les radicaux de l'union républicaine avec à leur tête Gambetta.
- Et puis il y a les socialistes mais ils vont disparaître de l'assemblée.
- Il y a encore les bonapartistes qui forment un groupe de 20 députés (ni droite ni gauche).
(...)
[...] Alors qu'en France cette transformation se fait au profit du président: il y a un affaiblissement considérable de l'exécutif. Cette transformation est tellement importante qu'on va considérer qu'il y a une nouvelle constitution: la constitution Grévy. La puissance du parlement à légiférer efficacement. Le parlement sous la 3ème république ne va pas très bien fonctionner dans l'entre deux guerres. Durant cette période de crise le parlement va avoir du mal à cause des crises financières 1926 et des crises politiques en 1934 et crise sociale en 1936. [...]
[...] Les républiques parlementaires. Ces républiques sont la 3ème et la 4ème république. Pour ces régimes, il est acquis que le suffrage universel est la seule source du pouvoir politique. Ce qui va différencier la 3ème et 4ème république de la 2ème c'est qu'il y a le mélange d'un régime démocratique (suffrage universel) et d'un régime parlementaire. I ] La 3ème république. Chapitre L'élaboration et le contenu de la constitution de 1875. La 3ème république est née d'une défaite: la défaite de Sedan. [...]
[...] Il ne faut pas laisser libre cour aux républicains. Par conséquent un conflit ne pouvait qu'éclater avec les républicains qui deviennent majoritaires à la chambre des députés élu au début 1876. Ce conflit va immédiatement déborder sur le terrain constitutionnel parce que pour les républicains l'organe constitutionnel prépondérant ne peut être que celui élu par le peuple; par conséquent leur conception du parlementarisme est une conception moniste, le gouvernement est conçu comme n'étant que le comité de la majorité parlementaire. [...]
[...] La fin de la 4ème république: La guerre d'Algérie a commencé en 1954: c'est une période de crise, les dysfonctionnements institutionnels rendent d'autant plus difficile l'application d'une politique cohérente si bien que les gouvernements vont avoir de plus en plus de mal à s'imposer: en Algérie l'armée va agir de manière de plus en plus indépendamment du pouvoir. C'est ainsi que le 13 mai 58 il y a une quasi insurrection à Alger qui se fait avec l'appuie de l'armée: il est crée à Alger un comité de salut public. La situation est telle que l'on redoute un coup d'état. L'armée décide de faire un coup d'état à Paris. Le 15 mai, le général De Gaulle tient une conférence de presse où il déclare être prêt à assurer les pouvoirs publics. [...]
[...] Cette révolution marque également la volonté d'établir un exécutif subordonné à l'assemblée. Mais Thiers va retourner la situation à son profit car il sait qu'il est incontournable politiquement et il est un excellent orateur. On a une contradiction de l'assemblée. Par le fait qu'il est incontournable, il va retourner contre l'assemblée l'arme de la responsabilité ministérielle (responsabilité qui n'a pas était explicitement indiquée par l'assemblée): si vous ne me suivez pas je démissionne, si vous voulez que je reste suivez mon projet il engage sa responsabilité politique. [...]
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