Les institutions constitutionnelles sont les institutions d'une monarchie parlementaire qui s'est développée au 18e siècle au Royaume-Uni avec la dynastie de la famille des Hanovre qui accède au pouvoir en 1714. C'est le passage de la monarchie limitée à un régime parlementaire, à partir de 1714 le roi renonce à gouverner et c'est le cabinet qui s'en charge, et progressivement dans le courant du 18e siècle ce cabinet devient responsable devant la chambre des communes. Cette monarchie parlementaire s'est constituée sans consécrations constitutionnelles.
[...] En réalité c'est le chef d'État d'un régime démocratique représentatif. Les pouvoirs qui lui sont reconnus, il ne les exerce que nominalement, il peut convoquer le Parlement et dissoudre la chambre des communes, il peut promulguer la loi ce que l'on appelle la sanction royale, le véto. Mais aussi la nomination du 1er ministre. Il chef de l'Église anglicane, jusqu'à aujourd'hui il doit être anglican et doit épouser un conjoint qui ne soit pas de religion catholique. Ce n'est pas un État laïque, mais clérical, le monarque britannique est aussi chef du Commonwealth, donc chef de 15 États. [...]
[...] Le président est élu en même temps que le vice- président. Le vice-président exerce un certain nombre d'attributions et joue un rôle de coordination en plus de remplacement. Cela en a fait une sorte de premier ministre de régime présidentiel responsable devant le président. Le président prend ses fonctions le 20 janvier en prêtant serment sur la bible. [...]
[...] Le Roi et la chambre des lords ne jouant plus aucun rôle, l'essentiel du pouvoir politique a été transféré vers la chambre des communes puis vers le cabinet ministériel. La collaboration a conduit à un gouvernement de cabinet c'est-à-dire parlementaire La chambre des communes Elle est la chambre basse du Parlement bicaméral, elle comprend actuellement à la suite des élections du 6 mai députés qui sont élus au suffrage universel direct pour 5 ans, en réalité cela est plus court puisque le cabinet choisit de dissoudre la chambre dès la 4e année de la législature. [...]
[...] Cela se déroule en 3 étapes : L'initiative qui appartient au législatif : 2/3 des membres du congrès (deux chambres) ou 2/3 des législatures des États (parlement des États) ensuite, l'élaboration du texte incombe soit au Congrès, soit à une convention spécialement convoquée pour réviser à la constitution. Si l'initiative vient des États, il faut obligatoirement élire une convention. Enfin, l'approbation définitive. Le texte doit être ratifié par la législature des des États ou par les conventions réunies dans chacun des États et à condition que le texte soit ratifié par les de ces conventions. La procédure est donc lourde et difficile à mettre en place ce qui explique les seulement 27 amendements depuis 1787. Les 10 premiers amendements constituent les déclarations des droits du citoyen. [...]
[...] Un certain nombre d'amendements note les prérogatives des pouvoirs publics : Notamment le 22e : un président en exercice ne peut se présenter que pour 2 mandats successifs. Le 25e qui prévoit les hypothèses de suppléance du président en c'est-à-dire d'empêchement. D'autres amendements très importants concerne l'extension du droit de suffrage : les 13-14-15e amendements concernent les droits des noirs après la guerre de Sécession. Il y a aussi le 19e amendement pour le droit de vote des femmes Le 24e amendement qui interdit le suffrage censitaire. [...]
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