Au lendemain de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'État français s'est retrouvé face à des dégâts matériels, humains, moraux considérables ainsi qu'un manque total de confiance envers les gouvernants. Le temps de la reconstruction est rapidement venu, mais fallait-il remettre en place les institutions d'avant 1940 donc de la IIIème République ou bien repartir sur de « nouvelles bases » ?
[...] La question de confiance fut la plus pratiquée au cours de la IVème République, alors que sur vingt motions de censure déposées, aucune ne fut approuvée. Dans les textes, la mise en cause de la responsabilité du gouvernement est une procédure très encadrée qui ne doit pas permettre des abus. Mais nous verrons que dans les faits la situation est bien différente. Néanmoins, face à ces moyens d'action du législatif sur l'exécutif il existe aussi un moyen d'action de l'exécutif sur le législatif. [...]
[...] Le rationalisme ne doit pas être une philosophie, c'est une méthode de travail tels sont les mots de Pierre Lecomte de Noüy. La seconde assemblée constituante propose en septembre 1946 un projet de constitution qui est marqué d'une volonté de rationaliser le parlementarisme antérieur. Ils appliquent alors les paroles de P. Lecomte de Noüy et mettent en pratique leur volonté de rationalisation. En effet, les constituants veulent éviter les crises ministérielles et donc renforcer l'exécutif, on peut dire ainsi qu'ils ont pour objectif de pallier les déficiences qu'a connues la IIIème République. [...]
[...] Comment s'est manifesté le rationalisme sous la IVème République? C'est-à-dire que l'on doit se demander par quels moyens a été mis en place le rationalisme mais aussi quelles ont été les conséquences. Tout ceci est effectué dans le but d'améliorer le quotidien et l'avenir. En effet, il est indispensable de comprendre l'histoire, le passé, d'en distinguer les erreurs pour évoluer vers un régime idéal Finalement, est-ce que l'enthousiasme du début de la IVème République retranscrit dans la théorie a-t-il perduré jusqu'à la mise en pratique ? [...]
[...] De plus, la dissolution est aussi inefficace qu'à la fin de la IIIème République, il n'y a donc pas de véritable moyen d'action de l'exécutif sur le législatif. Enfin, malgré l'interdiction posée à l'article 13 de la constitution de 1946, les décret-lois perdurent et ne permettent toujours pas d'atteindre un certain équilibre. On retrouve alors la situation d'instabilité gouvernementale qui avait marqué la IIIème République, le régime n'a toujours pas trouvé de point d'équilibre. En effet, en douze ans la France a connu vingt ministères et seulement six qui ont été renversé dans des formes constitutionnelles. [...]
[...] En réalité, il ne l'était parce qu'il démissionnait régulièrement sans attendre que les procédures prévues par la constitution et relatives à la motion de censure ne soient déclenchées ou remplies. En effet, même si la confiance est refusée à la majorité relative le cabinet considère qu'il doit démissionner. C'est donc un système où le Parlement continue à exercer sa domination sur l'exécutif. La fragilité des majorités va permettre la marginalisation du parti communiste sous la quatrième république. Elle est le résultat de la situation internationale, c'est-à-dire la Guerre froide. [...]
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