Principe d'universalité, droits et libertés fondamentaux, dignité humaine, élément moral, élément temporel, élément spatial, positivisme, Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, valeurs occidentales, notion d'universalisme concret, inégalités hommes femmes, révision de l'article premier de la Constitution, loi du 27 janvier 2011, loi du 13 juillet 1983, article 123-1 du Code du travail
L'universalité ou universalisme est l'idée selon laquelle les droits et libertés ne seraient pas une question circonstancielle, mais une idée globale, immuable de par le monde. L'universalisme suppose la réunion de trois éléments. Tout d'abord l'élément moral : les droits et libertés doivent être attribués à tous les êtres humains sans qu'aucune distinction ne soit opérée, en conséquence de quoi on ne peut admettre l'existence de droit relatif. A titre d'exemple, la Déclaration universelle des droits de l'homme dispose en son préambule que la dignité humaine appartient à tous les membres de la famille humaine.
Deuxièmement, l'élément temporel : cela suppose que les droits et libertés soient reconnus à tout Homme, et ce quelle que soit l'époque. Enfin l'élément spatial : il ne peut exister de droits et de libertés limités géographiquement. Ce qui vaut pour la France vaut pour l'Europe, pour le reste du monde. Historiquement, cette idée des droits de l'Homme est apparue au 17e siècle. Cette conception jusnaturaliste reconnaît alors comme seul objet des droits nationaux, que de reconnaître ces valeurs universelles.
[...] On parle aussi très souvent de discrimination positive, il s'agit d'une seule et même idée. Un droit spécifique se caractérise par deux éléments - Il concerne un homme situé (Droits qui ne concernent pas tous les hommes, mais l'homme placé dans une situation donnée) ex : le consommateur, les usagers d'un SP, etc. - Ils ont pour finalité de rétablir une égalité concrète entre les individus. Ces droits spécifiques sont ainsi attribués à des minorités généralement considérées comme étant dans une situation d'infériorité par rapport à la majorité. [...]
[...] - L'élément temporel : Cela suppose que les droits et libertés soient reconnus à tout homme, et ce, quelle que soit l'époque. - L'élément spatial : Il ne peut exister de droit et des libertés limitées géographiquement. Ce qui vaut pour la France vaut pour l'Europe, pour le reste du monde. Historiquement, cette idée des droits de l'homme est apparue au 17e siècle. Cette conception jusnaturaliste reconnaît alors comme seul objet des droits nationaux, que de reconnaître ces valeurs universelles. [...]
[...] En revanche, si on accepte un universalisme concret, alors accorder des droits spécifiques à une catégorie particulière d'homme est parfaitement possible. Selon cette conception, les hommes de son pas égaux, ainsi c'est en accordant aux individus des droits ou libertés dérogatoires que l'on va faire en sorte d'effacer les inégalités préexistantes pour finalement créer un homme universel, un homme placé sur un pied d'égalité. B. L'exemple de l'égalité entre les hommes et les femmes Il s'agit ici d'un exemple classique de discrimination positive. [...]
[...] – la vie civile (tout ce qui concerne la place de la femme sur le plan civil (divorce sur consentement mutuel, autorité parentale, etc.). Sur un plan pratique, il est malheureusement aisé de constater que l'égalité est très loin d'être acquise. Illustration : en matière de rémunération, un jeune diplômé sera rémunéré de plus qu'une femme. [...]
[...] Il fallut attendre 1944 pour que la France donne aux femmes le droit de vote. À partir de 1945, le législateur va tenter à plusieurs reprises d'accorder des droits spécifiques aux femmes dans toute sorte de domaines (en matière économique, mais surtout politique). Ex. : dans les années 1980, on va créer ce que l'on appelle les quotas dans le but de lutter contre la masculinisation de la classe politique française. Cette réforme va subir une forte opposition de la part des juges français et notamment de la part du Conseil constitutionnel. [...]
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