La primauté du pouvoir exécutif était l'un des objectifs du Général DE GAULLE qui souhaitait mettre fin à la déliquescence des institutions politiques et à cette instabilité politique. Sous la IVe République, le Chef de l'État était élu par les parlementaires et ne disposait que très peu de pouvoirs. Le Président du Conseil et son gouvernement devaient être investis par l'AN.
Au regard de la Constitution, on constate que c'est la primauté du pouvoir exécutif qui a été recherchée, en théorie comme en pratique.
Ce renforcement du pouvoir exécutif a été accentué par la pratique politique, notamment grâce aux faits majoritaires. Ce renforcement est palpable et la Constitution a renforcé les deux composantes de l'exécutif : le Chef de l'État et le gouvernement.
Extrait : "le mode d'élection : changement en 1962. Initialement, le chef de l'État était élu au SUI par un collège élargi qui comprenait environ 75 000 personnes qui comprenaient les députés, les sénateurs, les conseillers généraux et des délégués des conseils municipaux. Cette composition est intéressante, car c'est un collège qui était beaucoup plus large que le Parlement. Les parlementaires étaient minoritaires puisque les délégués des conseillers représentaient les 9/10ème. Ce n'était pas totalement la volonté du Gal DE GAULLE qui souhaitait d'emblée un SUD, mais il n'avait pas pu l'imposer en 1958, car il y avait une hostilité du monde politique à l'époque.
21/12/1958 : Première élection au SUI avec l'élection de DE GAULLE
6/11/1962 : Révision controversée par l'article 11 de la Constitution. Le Gal DE GAULLE avait souhaité l'élection du Chef de l'État au SUD, car il avait une volonté de s'appuyer directement sur un suffrage populaire pour effacer définitivement cette image d'autoritarisme qui lui collait à la peau. Il souhaitait également s'affirmer par rapport aux autres pouvoirs (notamment par rapport aux parlementaires, fin de la Guerre d'Algérie) et avait besoin d'une légitimité populaire. Entre 1958 et 1962, le Gal DE GAULLE a été victime de 18 attentats. Il souhaitait soustraire la désignation du Chef de l'État au haut jeu des partis politiques. Depuis 1962, le Chef de l'État est élu au SUD, au scrutin majoritaire à 2 tours (1er tour : majorité absolue sinon 2e tour 15 jours après, avec deux candidats, avec majorité relative). Elle assure la légitimité populaire du Chef de l'État et une véritable séparation organique des pouvoirs."
[...] Le statut présidentiel a. La durée du mandat Elle a varié en l'an 2000. Jusqu'en 2000, c'était la loi du septennat du 20/11/1873. En 1873, c'était un septennat personnel ans était l'espérance de vie du Conte de Chambord. Les monarchistes ne désespéraient pas de restaurer la royauté. Sauf que le Conte de Chambord refusait de prendre le pouvoir avec le drapeau tricolore, signe de révolution. Une loi circonstancielle de 1873 (Gal Mac Mahon élu en attendant) attendait le retour de la monarchie. [...]
[...] Le Chef de l'État s'est accordé ce pouvoir en cas de non- cohabitation. S'il y a cohabitation, il doit prendre dans la majorité politique pour choisir son 1er ministre, le pouvoir de révocation est donc révolu. Article 11 : il consacre le referendum législatif. C'est une procédure exceptionnelle d'adoption des lois par les citoyens sur l'instigation du Chef de l'État par dérogation à l'article 34 de la Constitution. C'est une technique démocratique semi-directe. Classiquement, avant 2008, l'article 11 prévoyait que l'initiative émane du Chef de l'État sur proposition soit du gouvernement soit des 2 Assemblées. [...]
[...] Il peut saisir le Conseil Constitutionnel. Il peut refuser de signer des actes (lois, décrets) qu'il estime contraires aux libertés et à la Constitution (souvent en période de cohabitation). Il peut interpréter la Constitution et son interprétation s'impose aux autres pouvoirs publics. Rôle d'arbitre (alinéa : c'est une notion clef de la Constitution de 1958 mais c'est aussi une notion ambiguë. On observe une double interprétation : un arbitrage neutre : veille à la régularité et au fonctionnement harmonieux des pouvoirs publics. [...]
[...] La présidence de V. G. D'ESTAING 74-81 : le présidentialisme est affaibli du fait d'une situation politique nouvelle et délicate. On a une bipolarisation partis qui constituent la majorité. V. G. D'E. Était issu de la formation minoritaire (UDR) alors que le 1er ministre était le chef du courant majoritaire (RPR). V. G. D'E. [...]
[...] a obtenu une majorité à l'AN. La présidence MITTERRAND 88-93 : la situation politique était inédite sous la Vème République car aux élections législatives de 88, les socialistes, bloc majoritaire n'ont obtenu que 48% des sièges. Pour la première fois depuis 1962, le gouvernement n'est pas soutenu par une majorité absolue à la chambre mais par une majorité relative. Pour appliquer sa politique nationale, il a dû constamment trouver le soutien d'une autre formation politique centristes C'était une sorte de marchandage, le Président ne pouvait pas vraiment gouverner à sa guise. [...]
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