Premier président de gauche de la Vème République, Mitterrand veut « changer la vie ».
En 1981, Mitterrand, candidat du PS, est élu Président de la République avec près de 52% des voix. Le report des voix communistes a bien fonctionné, malgré la rupture de l'union de la Gauche, alors qu'à Droite, il a manqué des voix gaullistes au Président sortant Giscard d'Estaing, que Jacques Chirac, candidat RPR, avait tenté de devancer au premier tour. Mitterrand dissout l'Assemblée nationale, provoquant des élections législatives à l'issue desquelles le PS et ses alliés de la gauche non-communiste (MRG et divers gauche) qui profitent du déclin du PCF, obtiennent la majorité absolue (...)
[...] Les présidences de François Mitterrand (1981-1995) Le premier septennat (1981 - 1988) L'alternance de 1981 et les réformes Premier président de gauche de la Vème République, Mitterrand veut changer la vie En 1981, Mitterrand, candidat du PS, est élu Président de la République avec près de 52% des voix. Le report des voix communistes a bien fonctionné, malgré la rupture de l'union de la Gauche, alors qu'à Droite, il a manqué des voix gaullistes au Président sortant Giscard d'Estaing, que Jacques Chirac, candidat RPR, avait tenté de devancer au premier tour. [...]
[...] Le second septennat de Mitterrand (1988-1995) La réélection de François Mitterrand ramène les socialistes à Matignon Le premier tour de l'élection présidentielle de 1988 se traduit par une poussée du Front national dont le candidat, Jean marie Le Pen, obtient plus de des suffrages et révèle les divisions entre le RPR et l'UDF qui soutient Raymond Barre contre Jacques Chirac. Réélu au second tour avec des voix, Mitterrand nomme Michel Rocard premier ministre et dissout l'Assemblée Nationale. Les élections législatives permettent à la gauche de battre la droite, mais le PS ne dispose plus comme en 1981 de la majorité absolue. Les gouvernements socialistes sont confrontés à l'usure du pouvoir. [...]
[...] En même temps, il privilégie la lutte contre l'inflation, la défense du franc et le maintien des équilibres budgétaires et sociaux de l'Etat, alors que le chômage continue de progresser. Cette politique de rigueur relance la contestation sociale. Aux élections européennes de 1990, la liste PS est batture par la liste UDF- RPR. En 1991, Mitterrand renvoi Rocard et nomme Premier Ministre Edith Cresson, qu'il replace dès 1992, par Pierre Bérégovoy, au lendemain d'élections régionales désastreuses pour le PS. Les affaires (sang contaminé, financement du PS par des bureaux d'étude) amplifient l'affaiblissement du régime, que Mitterrand tente d'enrayer en relançant la construction européenne. [...]
[...] Le RPR et l'UDF d'détiennent plus de 80% des sièges. Mitterrand nomme Premier ministre le RPR 2douard Balladur qui renoue avec une politique libérale, ramène la confiance à droit et se pose en rival de Jacques Chirac. Aux élections présidentielles de 1995, le candidat socialiste, Lionel Jospin arrive en tête au premier tour, suivit de Jacques Chirac, chef du RPR, qui devance de peu Edouard Balladur, autre candidat RPR soutenu par l'UDF. Chirac, qui a annoncé son intention de réduire la fracture sociale l'emporte au second tour avec 52,6% des voix. [...]
[...] Le ministre de l'éducation nationale, Alain Savary, démissionne. Pierre Mauroy est remplacé par Laurent Fabius qui ne parvient pas à restaurer le crédit de la gauche au pouvoir, affaiblie par le départ des ministres communistes hostiles à la politique d'austérité, par les troubles indépendantistes en Nouvelle-Calédonie et par l'affaire du Rainbow Warrior Le retour au scrutin proportionnel aux élections législatives de 1986 qui permet à l'extrême droite de faire élire 35 députés FB n‘empêche pas la défaite de la gauche. [...]
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