Distinction sémantique : il s'agit ici de l'état au sens large : lato sensu.
Il faut donc comprendre l'état au sens de société politique, qui a pu prendre différentes formes et différents noms au cours de l'histoire (Grèce antique : Polis/cité).
Le vocabulaire « état » s'est imposé à la fin du XVIe siècle.
L'état résulte du phénomène d'institutionnalisation du pouvoir politique, c'est-à-dire du fait d'avoir confier le pouvoir politique à des institutions (personnes morales) afin d'assurer la pérennité du pouvoir politique.
[...] Il n'y a pas d'état sans territoire. Territoire détermine géographiquement la sphère de l'état. Le territoire est composé de trois espaces : L'espace terrestre : comprends le territoire proprement dit, et les eaux intérieures (lac. et les voies navigables. L'espace maritime : La mer territoriale (mer qui prolonge les côtes jusqu'à marins). Sur cette espace maritime l'état a pleine souveraineté. & zone économique exclusive : marins. Sur cet espace, la souveraineté de l'état est uniquement économique : lui seul peut exploiter les ressources économiques. [...]
[...] Bodin, à partir du critère de la souveraineté va distinguer 3 sortes d'États : L'État monarchique. L'État populaire. L'État aristocratique. Par la suite, l'essentiel de la réflexion a porté sur l'origine de l'état. Les théoriciens du XVII et XVIIIes siècles ont en général expliqué la naissance de l'état, du pouvoir politique, par la conclusion d'un pacte, d'un contrat entre les hommes. Section 2 : Les théories de l'origine contractuelle de l'état. On entend ici le mot état au sens large, au sens de société politique. [...]
[...] Le mot même état finit par s'imposer à la fin du XVIe siècle. Cet état que l'on va appeler moderne pour le différencier de ce qui existait avant, résulte d'un double processus au cours de cette période. Les monarques d'abord Français et Anglais ont progressivement réussi à s'émanciper d'une double tutelle : de la tutelle de l'empereur germanique et de la tutelle de la papauté. Il y a eu pendant tout cette période, une prétention de l'empereur germanique et du Pape à avoir autorité sur les rois. [...]
[...] La close fondamentale du contrat : aliénation totale de l'individu envers tous : Les hommes renoncent à exercer librement les droits qu'ils possédaient dans l'état de nature, les droits naturels et ils acceptent de se soumettre totalement à la volonté générale (la loi). Théoricien du pouvoir absolu : pas de limite à la volonté générale. L'abandon des droits naturels chez Rousseau est la meilleure façon de conserver l'égalité et la liberté des hommes. L'égalité dans le cadre de la société politique est réelle puisque tous les hommes participent à la formation de la volonté générale donc de la loi, et en plus, la loi est applicable à tous sans exception. [...]
[...] Démarche intellectuelle) et ils jouissaient des droits naturels (droits attachés à leur qualité d'homme) : l'égalité naturelle (tous les hommes sont capables des mêmes choses) et la liberté naturelle (les hommes peuvent faire ce qu'ils veulent dans cet état de nature). Dans l'état de nature la vie, la liberté, l'égalité des hommes, était menacée. Au point que les hommes jugent nécessaire de créer la société politique pour les protéger. Ils vont la créer par un pacte, un contrat. La théorie du contrat est purement spéculative : d'après Locke & Rousseau, la création du contrat est tacite (sous-entendu). [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture